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Montlhéry, cité millénaire.
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Petite histoire des Rues et Chemins de MONTLHÉRY

(en partie, extraits d'ouvrages de François Fort, Antoine Antonakis, André Jouanen et avec la participation de la Société Historique de Montlhéry))

Merci de nous faire part de toutes précisions ou compléments qui pourraient être apportés aux lignes qui suivent.

Souvenir de Marcoussis - Jean-Baptiste Corot (1855)Le nom de nos chemins et lieux-dits sent bon le vieux terroir de la "DOULCE FRANCE". Ils ne sont jamais le fait du hasard et s'expliquent toujours par une situation géographique, historique, une particularité du sol ou un nom de personne (antroponyme). Les recherches dans les ouvrages de toponymie en Ile de France ont donnés les résultats qui vont suivre. Certains ne manquent pas de pittoresque. Souhaitons qu'un regrettable modernisme ne vienne porter atteinte à ces noms.

Les noms de A à L

Les noms de M à Z

Visite virtuelle de la ville

Rue Alexandre Prou

Maire de Montlhéry de 1879 à 1888 et également Directeur de l'Institution scolaire qui portait son nom rue de la Chapelle. L'actuelle rue de la Chapelle Saint-Pierre prolonge la rue Alexandre-Prou. La rue ou le chemin de la Chapelle St-Pierre commençait autrefois en haut de la rue de la Poterne, à l'endroit où se trouvait effectivement la Chapelle (Prieuré St-Pierre-St-Laurent) et se terminait rue des Moulins. C'est sa partie supérieure, entre la rue de la Poterne et le chemin des Louis Blancs, qui a reçu le nom d'Alexandre Prou, la partie inférieure conservant son nom.

Rue des Archers

ArchersLe bas de la rue des Archers était anciennement la Voie des Sœurs. En souvenir des soeurs qui gérèrent pendant des siècles l'hospice du 13 Grande Rue et qui empruntaient ce chemin pour se rendre à la basilique de Longpont.

Quand l'école publique du Parc Mirablon fut construite, il semblait impossible qu'elle put se trouver à une adresse aussi peu " laïque ". Il fut donc décidé de la renommer Rue des Archers.

Ce nom faisant lui-même référence aux archers qui participèrent à la bataille du 16 juillet 1465. L'historien Comines raconte "que les archers du côté des Bourguignons étaient sans souliers, que chacun avait une planche plantée devant soi pour parer les coups et que plusieurs pièces de bois avaient été défoncées pour les faire boire et leur donner du coeur ...". Cette rue à été tracée sur les anciennes fortifications.

Chemin d'Argenlieu

Paul Fort, auteur impénitent de nombreux jeux de mots, avait désigné sous le nom d'Argenlieu, l'ensemble que représentaient sa maison et les petits champs autour car cet endroit lui tenait lieu d'argent.

Allée des Ballades

Chemin qui reliait le domaine d'Argenlieu où habitait Paul Fort au centre-ville. Son nom fait référence aux Ballades françaises, oeuvre majeure de Paul Fort. Cette voie fut inaugurée le 13 mai 1979.

Rue Baudoin

Nom d'une famille de Montlhéry qui céda des terrains à la ville.

Les Becquerettes (lieu-dit)

Soit : moulin bruyant, soit : lieu où se réunissaient les femmes bavardes.

Allée des Cerisiers

Anciennement Chemin du Bel Egout, cette voie a été renommée en 1979 à la création de la route des Templiers.
Egout n'a pas ici le sens un peu péjoratif qu'on lui donne aujourd'hui et qui désigne une canalisation destinée à collecter les eaux usées.
Il s'agit ici d'un ruisseau : le Mort ru (ruisseau mort car il ne coule que pendant les périodes humides) qui reçoit les eaux de surface et souterraines du plateau argileux de Nozay.

Pont des Belles Dames

Du nom de l'ancien lieu-dit des "Belles Dames". Ce pont fut construit en 1972 pour assurer la liaison avec la route de Nozay. Lors du discours d'inauguration, Maurice Picard prononça ce couplet composé pour l'occasion :


" Sur la Route Nationale 20 devenue fleuve,
Il fallait bien qu'on y passât.
Alors, on appela Massat (l'ingénieur des Ponts et Chaussées)
Afin qu'un pont il y lança,
Vers les Belles Dames évidemment,
Afin qu'ensemble on y dansât "

Impasse des Berthes

Nous n'avons pas connaissance d'un nom plus ancien que celui actuel, qui vient du nom d'une ancienne famille de Montlhéry. Cette voie apparaît déjà sur les plans de 1810.

Chemin des Bezones

Anciennement Chemin des Coquilles ou des Bezones. Renommé Chemin des Bezones à la fin du XXème siècle, le nom de Chemin des Coquilles étant alors attribué au sentier reliant le Chemin des Pommeraies au Chemin des Bezones. Le cadastre de 1938 indique comme nom de lieu-dit " Les Bezonnes ou le Clos à l'âne ".

Chemin de Biron

Ce chemin est mentionné pour la première fois en 1526. L'origine du nom pourrait être dans le vieux parler local où " Biron(ne) " désignait une personne très sale.

Rue Blanche de Castille

Elle doit évidemment ce nom à la reine Blanche de Castille, épouse de Louis VIII, mère de Saint-Louis (Louis IX), qui a plusieurs fois séjourné à Montlhéry entre 1223 et 1229 et s'est réfugiée au château avec son fils encore enfant au début du règne de celui-ci.

Cette appellation est relativement récente (vers 1970), la rue s'appelait précédemment Rue de la Souche. L'actuel château de la Souche se trouverait à l'emplacement d'un ancien bâtiment appelé " Maison de la Reine Blanche ".

Ruelle des Bois

Ce chemin a longtemps porté le nom de chemin des Loups. Le territoire faisait partie de la grande forêt d'Aequalina qui s'étendait de Versailles et Rambouillet jusqu'aux rives de l'orge, et se continuait par la forêt de Sequigny. Pendant des siècles, les loups arrivaient jusqu'aux portes de Paris.

Chemin et Allée de la Porte de la Borde

Ces deux voies tirent leur nom de la Porte de la Borde, porte qui fermait les fortifications à l'est de la ville. On l'appelait aussi porte du Levant. Une tour, probablement reconstruite assez récemment, subsiste à l'angle de la Rue des Archers et de la Rue du Docteur Ogé.

Rue Bordet (des Bourdels ou Bourdais)

Nom d'une famille de Montlhéry qui céda des terrains à la ville pour améliorer ou élargir la rue (anciennement rue de la Cordonnerie). Ce nom est déjà présent dans les minutiers de 1684.

Chemin des Bourguignons

Anciennement Chemin des belles dames et nommée ainsi en 1973, cette voie conduit à l'emplacement du champ de bataille du 16 juillet 1465 et au cimetière des Bourguignons. Afin d'éviter les épidémies après la bataille, les milliers de cadavres des soldats de Charles le Téméraire, comte de Charolais, et du roi Louis XI furent enterrés à la hâte dans deux fosses communes, après avoir été salés pour mieux se conserver dans la chaleur de juillet. En 1900, on chantait encore le refrain :

" Bourguignon salé,
L'épée au côté,
La barbe au menton,
Attends, Bourguignon ! "

Place des Capétiens

Il a été donné à cette place le nom de la dynastie capétienne. Thibault File-Etoupe, premier seigneur de Montlhéry était l'un des barons de Hugues Capet, premier roi capétien en 987.

Chemin des Champs Jolis

Ce nom est mentionné pour la première fois en 1663. Inutile de préciser qu'on ne peut en rien juger de la qualité de la terre, à tel ou tel endroit, il y a trois ou quatre siècles, par celle que nous y voyons aujourd'hui.

Rue de la Chapelle

Au numéro 22 se trouve l'ancienne chapelle Royale de l'Assomption construite en 1708 par J.B. Bodin-Desperrières, procureur du roi.

En effet, au début du XVIIIème siècle, le nombre des habitants s'étant accru, l'église de la Trinité était devenue insuffisante pour accueillir tous les fidèles.

On y trouve aujourd'hui une carrosserie. Les hôteliers et aubergistes se trouvaient dans cette rue. C'était alors la voie principale de la ville, la grande route de Paris à Orléans qu'empruntaient voyageurs, cavaliers et coches.

Rue de la Chapelle Saint-Pierre

La chapelle de Saint-Pierre située dans la première enceinte du château, fut réunie au monastère de Longpont sous le règne de Louis VII au début du XIIème siècle puis, démantelée vers la fin du XVIIIème siècle.

L'actuelle rue de la Chapelle Saint-Pierre prolonge actuellement la rue Alexandre Prou, ancien maire de Montlhéry de 1879 à 1888.
La rue ou le chemin de la Chapelle Saint-Pierre commençait autrefois en haut de la rue de la Poterne, à l'endroit où se trouvait effectivement le Prieuré Saint-Pierre et Saint-Laurent et se terminait rue des moulins.

C'est sa partie supérieure, entre la rue de la Poterne et le chemin des Louis Blancs, qui a reçu le nom d'Alexandre Prou, la partie inférieure conservant son nom. Cette situation est regrettable, dans la mesure où l'emplacement de l'ancienne chapelle Saint-Pierre se trouve maintenant éloigné de la rue portant son nom !

Chemins des Chaperons

Anthroponyme ou terme de botanique : l'aconit napel, qui poussait en abondance sur ces terres : plante vénéneuse, d'un vert sombre, à fleurs bleues, de la famille des renonculacées possédant un pétale supérieur en forme de casque ou chaperon.

Rue aux Chats

Le nom viendrait des chats attirés par les dépendances d'une boucherie de la Grande Rue où l'on vendait les carcasses et abats des animaux. Ce nom est déjà mentionné sur les plans de 1810.

Allée des Chevaliers

Cette rue a été créée vers 1970. Son nom évoque évidemment la chevalerie du moyen âge et la bataille de Montlhéry.

Rue Ernest Chesneau

Secrétaire général de la mairie de Montlhéry, mort en déportation en 1945. Cette rue s'appelait anciennement rue de la Ferronnerie où l'on trouvait la plupart des artisans : Maréchal Ferrand, bourreliers, savetiers, serruriers, tonneliers, tailleurs, ...

Rue Christophe de Saulx

Du nom du fief de Christophe de Saulx. Christophe de Saulx était l'intendant d'Olivier de Clisson pour le compte duquel il administrait Montlhéry (XIVème siècle). Dans certains actes des XVIIème et XIXème siècles, la rue est appelée Rue Brûlée, probablement en raison d'un incendie important l'ayant endommagée.

Rue du Clos Bouquet

C'est au début du XVIème siècle que le sentier du " Petit Montlhéry " à la Porte de Paris, aujourd'hui rue du Clos Bouquet fut tracé. A l'époque de l'exploitation de l'Arpajonnais, au début du XXème siècle (conseil municipal du 8 juillet 1904), elle a pris le nom de Rue de la Gare. Le clos apparaît déjà sur les plans de 1810.

Chemin des Coquilles

Désigne des terrains où abondent les fossiles marins. Il convient de rappeler qu'à l'ère secondaire, le bassin parisien était sous les eaux de la mer. Il en émergea au cours de l'ère tertiaire, et les fleuves, creusant leurs vallées, dessineront le relief tel que nous le connaissons aujourd'hui.

L'origine du nom pourrait remonter également au moyen âge, époque des lointains pèlerinages : Palestine, Mont Saint-Michel ou plus proches, Longpont sur Orge, Saint-Denis. Le plus célèbre était celui de Saint-Jacques de Compostelle.

Les pèlerins qui suivaient toujours le même chemin, portaient en signe de reconnaissance une coquille Saint-Jacques suspendue à leurs vêtements.

On partait pour de longs mois et même des années, seul ou en groupe, au long des chemins où l'on disposait d'auberges, de dortoirs, de relais organisés par les moines. Les plus pauvres allaient ainsi, vivant d'aumônes sinon de rapines, marchant inlassablement, couchant dans les monastères qui leur réservaient un abri et quelques vivres. Un oratoire existait en haut de ce chemin servant de guide aux pèlerins.

Rue Alfred Cornu

Voie nouvelle créée en 1990. Alfred Cornu (1841-1902) se servit du donjon de la tour de Montlhéry en 1874 pour calculer la vitesse de la lumière entre le donjon et l'Observatoire de Paris distants de 23 kms. Il arriva au bon résultat de 300 400 km/seconde qui est à rapprocher des 299 793 km/seconde déterminés par les méthodes modernes.

Chemin des Corveaux

Du nom de l'ancien lieu-dit " Fond de Corveau ". Ce nom pourrait venir soit de celui d'un ancien propriétaire de parcelle, soit de la forme latine de corbeau (corvus). Cette dernière hypothèse est étayée par l'existence d'un lieu-dit tout proche dénommé " Les Basses Corneilles ".

Allée du Coupendeau

Du nom d'un lieu-dit de la ville qui était orthographié " Coupendo " sur les plans d'intendance de 1787.

Chemin de la Croix du Mesnil

Ce chemin est situé entre la Route Nationale 20, au niveau du pont des Belles-Dames et plus précisément de la concession automobile, et le rond-point des Bourguignons. A la jonction du chemin qui conduisait au Mesnil de Longpont, se trouvait une croix qui apparaît sur les plans d'intendance de 1787.

Rue Dame Hodierne

(Anciennement Rue de la Reine Blanche) Dame Hodierne de Gometz fut l'épouse de Guy, fils de Thibault File-Etoupe, en 1031.

Ils sont tous deux inhumés à la basilique de Longpont. Dame Hodierne travailla de ses mains à la construction de cette église. La légende raconte qu'elle allait elle-même puiser de l'eau à une fontaine voisine pour aider les maçons qui édifiaient la nouvelle maison du "Bon-Dieu".

Un jour, elle demanda au forgeron une perche pour porter ses seaux. Par dérision, ce dernier lui jeta une barre de fer chauffée au rouge sous les quolibets de sa mégère; Hodierne s'en servit sans dommage.

Cette barre fut reforgée en croix. On retrouve "La croix rouge fer" dans la basilique de Longpont à proximité des 3 visages sculptés à la retombée des arcs de voûte (Hodierne, le forgeron et sa mégère).

Rue du Docteur Ogé

Maire de Montlhéry de 1919 à 1923. Cette très ancienne rue s'est appelée rue du Soulier Judas dans sa portion allant de la place du Marché à la rue de la Chapelle et rue aux Juifs dans la portion allant de la rue de la Chapelle à la rue des Archers.

C'est dans cette rue que l'on trouvait les commerçants : drapiers, épiciers, tisserands, grainetiers, ...

Allée des Ecuyers

Comme pour l'allée des Chevaliers, toute proche, le nom de cette voie nouvellement créé, fait référence aux armées du moyen-âge.

Voie de l'Etoile du Mesnil

Prolongement de l'ancienne voie des Sœurs, empruntée par les religieuses de l'hospice de Montlhéry pour se rendre à la basilique de Longpont via la rue des Archers.

La dénomination " Etoile " pourrait être liée à Notre-Dame de Bonne-Garde car au moyen-âge, la vierge était couramment appelée " Stella Dei Mater ", Etoile Mère de Dieu.

Depuis la création de la route des Templiers, le chemin dans son extrémité côté Longpont est détourné vers l'ouest et rejoint la rue des Bourguignons.

Place de l'Europe

Place créée en 1984 en référence à la construction européenne en plein essor. La distillerie, délabrée suite à l'incendie de l'auto-école de Jean-Pierre Beltoise, fut démolie et le carrefour entre les Nationales 20 et 446 réaménagé (suppression de l'autopont).

Allée François Arago

François AragoFrançois Arago organisa en 1822 l'opération montée par le Bureau des Longitudes pour calculer la vitesse du son entre le donjon de la tour de Montlhéry et l'observatoire de Villejuif. Gay-Lussac, Le Verrier et d'autres savants de l'époque participèrent à ces expériences. Un coup de canon tiré en haut de la tour, de nuit, était entendu à Villejuif (distance 18,612 kms). L'expérience consistait à calculer le temps qui séparait la lueur du canon du son entendu. Une approximation correcte de 340,885 m/s fut alors déterminée. (la valeur réelle avoisine 332 m/s)

Rue Gauché Laurée

Du nom d'une famille de Montlhéry. Egalement sous la dénomination Gaucher Laurée dans l'ouvrage de Malte-Brun.

La partie basse de cette rue s'appelait anciennement rue du Château puis rue de la Prud'hommerie.
Elle servait d'accès des fortifications à la salle de justice.

Grande Rue

C'était autrefois la rue principale de la ville. Elle portait ce nom dans toute la traversée entre la porte de Paris (place de la Paix) et la porte Baudry. La partie comprise entre la rue du Docteur Ogé et la place de la Paix a été dénommée rue de la Chapelle depuis la construction de la chapelle de l'Assomption, inaugurée en 1708.
La grande rue était autrefois bordée d'une multitude d'auberges et de cabarets, Montlhéry étant une étape traditionnelle sur la route Paris-Orléans.

Rue de Guillerville

La quasi-totalité de cette rue se trouve sur la commune de Linas. Seul le cour tronçon entre le chemin des poutils et la route de Marcoussis dépend de Montlhéry.

Le nom provient de l'accès par cette voie à l'ancien moulin de Guillerville. Ce moulin faisait partie d'un très ancien fief, dénommé le Buisson, dépendant du prieuré de Saint-Wandrille voisin. Ce fief fut vendu dès le Moyen-âge à un sieur Guillaume qui lui donna le nom de Guillelmi villa (la villa de Guillaume) transformé depuis en Guierville ou Guillerville.

Chemin de la Guyère

C'est un long chemin qui se prolonge au-delà de la limite communale sur Longpont. Il devrait son nom au terme de guyère ou gayère ou encore guayère, maintenant tombé en désuètude et disparu des dictionnaires, qui désignait un canal d'irrigation.

Place de l'Hôtel de Ville

Cette place a été crée en 1964 après que la ville eut acquis de la famille Meyer (fondatrice de l'entreprise de transports), la propriété où se trouve l'actuelle mairie.

La place occupe la partie de terrain comprise entre l'alignement de la rue et le bâtiment. Des travaux de rénovation ont été entrepris à l'époque sur la façade et les abords, en particulier, la création du perron.

Auparavant, la mairie de Montlhéry était située 27 Grande-Rue, dans l'immeuble de la prévôté, avec une annexe place du Marché à l'angle de la rue Luisant, où est installée aujourd'hui l'agence du Crédit Agricole.

Chemin de la Justice

Il est très ancien et son histoire remonte aux premiers âges de notre ville à l'époque des grands barons féodaux puis des prévôts royaux qui, du Xème au XVIIIème siècle, furent les maîtres de toute la région.
Son tracé suit d'est en ouest la crête de la colline qui domine la vallée. A l'origine, cette partie du territoire n'était pas, comme de nos jours, couverte de grands arbres qui cachent la vue et, pour les voyageurs venant d'Arpajon, la ligne du sommet se découpait nettement au nord.

Prisons de la prévôté à MontlhéryC'est cet emplacement qui fut choisi par la justice des seigneurs locaux puis par la prévôté, pour y planter les potences et fourches patibulaires (gibet composé de deux fourches plantées en terre supportant une traverse à laquelle on suspendait les suppliciés) ; destinées à pendre les condamnés dont les cadavres lamentables se balançaient à titre d'exemple et à la vue de tous.

Les malheureux, après avoir été jugés dans l'ancien immeuble de l'Hôtel de Ville (27 Grande Rue - prisons de la prévôté construites en 1184 par Philippe Auguste) devaient, accompagnés du bourreau, traverser la ville et gravir les pentes de Montlhéry le Haut jusqu'au lieu du supplice.

Aujourd'hui, le Chemin de la Justice, bordé de bois et de coquettes villas, ne rappelle plus cette lointaine époque. Il est bon cependant qu'il ait conservé (et conserve) son nom primitif, ne serait-ce que par respect pour tant de drames dont il fut le témoin.

Rue Joseph Desgouillon (anciennement Rue des Deux Anges ou Rue du Four)

Joseph Desgouillon fut Maire de Montlhéry de 1934 à 1944. Cette rue fut baptisée au sortir de la deuxième guerre mondiale en même temps que la rue Ernest Chesneau en hommage à deux figures montlhériennes.
La piété de nos aïeux voulait que l'on puisse rencontrer au cours des promenades en ville, ici une statuette de la Vierge et là la statuette d'un Saint. A Montlhéry, c'étaient deux anges dont on peut voir encore les niches dans la maison portant le N° 12.

Ces deux anges peuvent être soit Gabriel et Michel, ayant apporté les instruments de torture du Christ (en référence à une icône byzantine) soit les deux anges de l'Assomption, gardiens de l'église, qui ont élevé Marie au ciel.

Plus anciennement encore, rue du Four. Le four banal s'y trouvait (on a compté jusqu'à 11 autres fours en ville). Il se retrouve aujourd'hui enfermé dans une maison. Il n'était pas rare de faire son pain soi-même et souvent de grouper tout un quartier pour faire la cuisson dans un seul four.

Impasse des Larris

Voie nommée par décision du conseil municipal du 8 janvier 2002. Les larris sont des amas de pierraille qui recouvrent parfois les masses exploitables de calcaire.

On trouve fréquemment ce mot sur les plans du cadastre et sur certaines cartes de l'Institut géographique national, pour désigner les lieux-dits à proximité des carrières.

Rue de Longpont

Route permettant de rejoindre la ville voisine de Longpont. Cette ville tire son nom du premier pont de la région, fait de pierre et de bois, qui fut construit sur l'Orge.

Impasse des Longs Réages

Voie nommée par décision du conseil municipal du 8 janvier 2002 selon le nom du lieu-dit. Ce toponyme est très répandu en France, il s'agit d'une portion du territoire communal destiné au fermage.

Chemin des Louis Blancs

Terre de qualité moyenne en comparaison avec le Louis blanc, pièce de monnaie en argent, de valeur moyenne à l'époque.

Allée Louis Gay-Lussac

Se reporter au texte explicatif ci-dessus relatif à la rue François Arago.

Louis XIAllée Louis XI

Louis XI (1423 - 1483), roi de France qui affronta à Montlhéry le comte de Charolais (Charles le Téméraire, futur Duc de Bourgogne) lors de la fameuse bataille du 16 juillet 1465.

Rue Luisant

Anciennement rue du Marché aux blés. Les Luisants sont un très ancien lieu-dit se trouvant entre les fortifications et la route de Paris à Orléans. Le nom provient probablement de l'exposition de ce versant au soleil couchant.

Après création de l'abreuvoir aux chevaux (suffisamment vaste pour qu'ils s'y baignent) vers 1810, elle s'est couramment appelée rue de la Mare.

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Dernière mise à jour : 27.03.02 15:20