Accueil Montlhéry sur Internet

MONTLHÉRY SUR INTERNET

Retour à la page d'accueil Nouveautés du site Plan du site Recherche sur le site Ecrire au webmaster

Montlhéry, cité millénaire.
Aujourd'hui :

Welcome Benvenuto Bienvenidos Wilkommen Boa vinda

Votre navigateur n'est pas compatible Java !

Petite histoire des Rues et Chemins de MONTLHÉRY (suite)

Page précédente Les noms de A à L

Visite virtuelle de la ville

Rue de Magny

Cette rue prolonge la rue du Montoir vers la RN 20 et le chemin des poutils en direction de Marcoussis. Avant la création de l'actuelle route de Marcoussis au XVIIIème siècle, l'accès normal à Montlhéry en venant de Marcoussis se faisait par ce chemin pour aboutir à la porte du Montoir.

Un poète du nom d'Olivier de Magny (1529 -1561), auteur de recueils intitulés " Soupirs et Odes " et secrétaire d'Hugues Salel, abbé de Saint-Chéron, pourrait être à l'origine du nom.

Rue de Maillé

Duc Armand de Maillé : Pair de France, ministre et confident du Roi Louis XVIII, propriétaire des terres et du Château de Lormoy, à Longpont au début du XIXème siècle, inhumé dans la basilique de Longpont.

Après Waterloo, le calme revient et l'ancienne noblesse retrouvant une partie de sa grandeur passée est honorée. Le conseil municipal décide alors d'ouvrir cette rue, lors de la séance du 10 mars 1816.

Place du Marché

La place du Marché porte ce nom depuis des siècles à ceci près que jusqu'au XIXème siècle, elle s'appelait place du Marché aux blés.

Montlhéry était alors un centre de commerce important.

Il s'y tenait un marché aux blés où venait s'approvisionner les boulangers de Paris et de tous les environs.
Une rue du Marché se tenait dans la partie haute de la place car un pâté de maison existait dans un espace situé entre le " poilu " et l'extrémité la plus haute de la place.

Le carrefour ainsi formé entre la rue du Docteur Ogé, la rue Christophe de Saulx et la place s'appelait carrefour des quatre vents.

L'actuelle rue du Marché se situe entre la place et la rue de la Chapelle.

Elle portait le nom de ruelle du Marché et a sans doute pris le nom de rue lorsque les constructions du haut de la place ont disparu.

Allée des Maraîchers

La destruction du vignoble par le phylloxéra à la fin du XIXème siècle fit disparaître une ressource importante du terroir et, la culture des céréales diminuant, les exploitants agricoles devinrent presque exclusivement des maraîchers. On en comptait 75 vers 1900. La mise en place du Chemin de fer sur route "Paris-Arpajon" (Arpajonnais), alimentant les halles centrales de Paris, permit un développement économique rapide de cette activité.

Route de Marcoussis

Route permettant de rejoindre la ville voisine de Marcoussis. C'est vers le début du XIXème siècle qu'elle prend le tracé qu'on lui connaît aujourd'hui. Le tracé originel empruntait dans son extrémité vers Montlhéry l'actuel chemin des Poutils pour aboutir à la porte du Montoir.

Chemin des Menuets

Terre couverte de courtes herbes et, plus précisément de mouron.

Chemin de La Mère Dieu

Anthroponyme de Notre-Dame, la Vierge Marie, mère de Jésus.

Cours des Messageries

Du nom de l'ancien emplacement des messageries Meyer.

Les immeubles actuels datent de 1989. Une œuvre représentant un colporteur a été installée à l'entrée.

Parc des Mirablon

Le nom vient du clos Mirablon. La voie longeant le pignon de l'hôtel de ville et ses dépendances du côté du parc de stationnement, portait le nom de rue du Clos Mirablon. L'origine du nom (début XXème siècle) est celui d'une famille propriétaire d'un clos à cet endroit.

Chemin des Montjoies

Eminence servant de point de repère le long d'une route et souvent surmontée d'une croix ou d'un oratoire. Ces monuments servaient à guider les pèlerins sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, du Mont Saint-Michel ou de l'abbaye de Saint-Denis, sépulture des rois de France.

Rue du Montoir

La porte du Montoir fermait les fortifications à l'ouest de la ville. On l'appelait aussi porte du Couchant. Le nom proviendrait de l'allusion à deux grosses pierres (montoirs) qui permettaient aux chevaliers de prendre appui afin d'enfourcher leur monture.

Une autre origine pourrait être la notion de montée rude pour entrer en ville par la porte du Montoir.

L'appellation actuelle de la rue du Montoir est relativement récente. Anciennement, la rue du Montoir consistait en la partie pavée entre la place de la Souche et la porte. Cette partie est aujourd'hui englobée dans la rue Blanche de Castille.

Chemin de la Motte

Une motte a été identifiée sur le site de Montlhéry à proximité du château actuel et en retrait du village. Elle se situe à mi-pente de la colline qui porte le château.

L'hypothèse de la construction de cette motte durant la bataille de Montlhéry en 1465, est à exclure car, l'édifice est mentionné dans des actes antérieurs à cet engagement. Il s'agirait vraisemblablement du premier ensemble fortifié. Lors des fouilles, la découverte de structures enfouies sous le monticule prouve l'existence d'un édifice construit à son sommet.

Boulevard Mouchy

Duc de Mouchy, comte Philippe de Noailles, dernier seigneur engagiste de Montlhéry. Il mourut sur l'échafaud, avec sa femme, fille du marquis d'Arpajon, le 17 juin 1794.

Le seigneur engagiste exerçait la haute justice et percevait les droits du roi.

Le duc a loué en 1767 une partie de ses terres et le bail précisait qu'en contrepartie une voie publique portant le nom de Mouchy devait être ouverte.

La révolution passa par là et, ce n'est qu'au milieu du XIXème siècle, après un long procès, que la ville récupéra ces terrains et tint l'engagement. Cette voie a été tracée sur les anciennes fortifications.

Chemin et Rue des Moulins

Ces deux voies qui se prolongent, conduisent vers les deux moulins de l'Etang et de Biron.

Chemin du Moulin à vent

Situé sur le sommet de la colline, les restes de ce moulin se situent au niveau du Chemin des Hauts Pommeraies.

Rue Nivet

Nom d'une famille de Montlhéry qui participa financièrement à la construction des bains-douches situés dans cette rue et désaffectés en 1974. Anciennement Rue Pavée.

Le commandeur du Déluge (commanderie des Templiers) possédait à Montlhéry un hôtel et plusieurs maisons qu'il louait. L'une d'elles est encore visible au N° 21 et est reconnaissable à la Croix de l'Ordre du Temple qui surmonte sa petite porte cintrée.

Un grafitti qui pourrait représenter la maison des Gros PiliersRue Notre-Dame

Du nom d'une des deux églises de Montlhéry : Notre-Dame de la Trinité.

Anciennement rue des Piliers. Lieu où étaient exécutées les décisions de justice. Ce lieu fut par la suite transporté chemin de la Justice.

Elle devait ce nom à une grande maison d'habitation élevée sur de forts piliers de pierre, maison qui est désignée dans un titre datant de 1352 sous le nom de fief des piliers de la haute maison.

Rue de Nozay

(Anciennement Chemin de la Voirie ou Allée de la Marche)

Ces deux voies partant de Montlhéry se dirigent vers Nozay dont l'altitude atteint 163 mètres, soit une différence de niveau de 63 mètres qu'il faut gravir. Pendant des siècles, on a emprunté l'actuelle rue Paul Fort. Mais, chacun sait que la montée est fort rude.

En conséquence, les attelages de chevaux ne pouvaient l'emprunter qu'avec beaucoup de difficultés. Les charretiers étaient obligés de descendre de leur attelage et d'aller à pied pour aider et encourager leurs chevaux. On construisit alors une route plus longue pour diminuer la forte pente.

C'est l'actuelle rue de Nozay qui se poursuit jusque sur le plateau par la route des Templiers. On pouvait dans le même but emprunter le chemin de la Voirie (aujourd'hui Allée des Ballades), plus difficile, mais moins fréquenté.

Route d'Orléans

En raison du trafic de plus en plus important, elle a été créée vers le milieu du XVIIIème siècle et portait à l'époque le nom de " Grand chemin de Paris à Orléans ".

Auparavant, le tracé de l'ancienne route royale traversait Montlhéry par la rue de la Chapelle et la Grande Rue.

L'abandon de ce tracé fit perdre à la ville les taxes de passage et fut très préjudiciable aux hostelleries et auberges de Montlhéry.

Elle reçut le numéro " 20 " lors de la création des routes nationales et fut le théâtre du passage du chemin de fer sur route " l'Arpajonnais " durant une quarantaine d'années au début du XXème siècle.

La division Leclerc, venant d'Arpajon pour libérer Paris, emprunta cette voie en août 1944.

Place de la Paix

Dénommée ainsi depuis la fin de la guerre 1914-1918 à l'occasion de la plantation d'un arbre de la Liberté (un peuplier géant aujourd'hui disparu).

Rue de Paris

Ancienne entrée de la ville en venant de Paris. Dans cette rue se trouvait l'ancienne conserverie, jusqu'aux années 1950; on y mettait en conserve les légumes produits par les maraîchers de Montlhéry.

Allée des Passereaux

Cette allée doit bien évidemment son nom aux nombreux oiseaux (roitelets, mésanges, corbeaux, …) qui fréquentent ces lieux et plus encore avant que les constructions y soient faites.

Rue Pasteur

Cette rue rend hommage au savant Louis Pasteur (1822-1895). Le nom fut donné par les promoteurs du lotissement. On peut regretter ce nom sans rapport avec l'histoire locale, en dépit du respect inspiré par ce savant français.

Rue Paul Fort

Anciennement chemin des Larrys, rebaptisé le 29 juin 1952 "Montée Paul Fort".

Paul Fort vécut à Montlhéry pendant 40 ans. Il y repose depuis le 20 avril 1960 dans sa propriété d'Argenlieu.

C'est sur nos chemins qu'il allait et méditait journellement. Son béret basque, sa canne et son écharpe blanche devenus légendaires, lui faisaient une silhouette qui, aujourd'hui encore, fait partie de ce terroir qu'il aimait.

"Paul Fort, dans le chemin que tu gravis,
Ton nom est désormais écrit.
Pour l'éternité tu naquis, et parmi nous tu vis,
Riche de ton art subtil, de ton inspiration, de ton génie,
De notre coeur à tous, de Montlhéry".
(Marie Moreau)

Chemin de la Perrière

(Anciennement Chemin des Godins : Joli, mignon en langage ancien de l'Ile de France).

Terre où abondent les pierres que les paysans, patiemment ramassaient et portaient en tas.

Allée des Petits Champs

Ce nom provient du lieu-dit. Cette zone apparaît sur le cadastre de 1938.

Square Philippe de Commynes

Philippe de Commynes (1447-1511) est un chroniqueur français, auteur notamment d'un récit de la bataille de Montlhéry de 1465 entre Louis XI et Charles le Téméraire, futur duc de Bourgogne, alors comte de Charolais.

Rue, Sentier des Pichots et Sentier des Hauts Pichots

Anthroponyme ou dérivé déformé de pichet : broc servant à contenir du vin. Ces terrains bien exposés au sud étaient plantés de vignes dont, en outre, on distillait les marcs. Il existe à cet endroit le lieu-dit des Hauts Pichots.

Rue du Pied de la Tour

Comme son nom l'indique, cette rue est située en contrebas du donjon. Elle est côté sud, en limite de Linas.

Rue de la Plaine

Ce nom n'a rien à voir avec la plaine du champ de bataille de 1465.

Ce nom banal, fut volontairement attribué par le maire de l'époque (Poirel), pour mettre un terme aux débats apparus au sein du conseil municipal quant à la dénomination de cette voie.

Anciennement, Chemin des fossés punais (en raison des odeurs persistantes régnant à cet endroit avant l'assainissement de la zone).

Chemin des Pommeraies, des Hauts Pommeraies,

Ils s'appelaient précédemment chemin rural des Hauts Pommeraies et faisaient partie d'un lieu-dit " Le Pomeray " au cadastre de 1938. Lieu où se trouvaient des vergers de pommiers.

Allée des Pommiers

Comme l'allée des Cerisiers à laquelle on peut se référer, cette allée a été baptisée ainsi en 1979 lors de la création de la route des Templiers. Le nom précédent était chemin rural du Haut Bel Egout.

Le Bel Egout ayant ici le sens d'un écoulement des eaux de ruissellement vers le Mort Ru et non celui actuel d'une canalisation d'évacuation.

Route du et Allée du Pont aux Pins

Cette ancienne voie était, aux XVIIIème et XIXèle siècles, la " route de la grand'route à Longpont ". Puis elle a fait partie de la rue de Paris à Longpont jusqu'au projet d'aménagement du rond-point des Bourguignons en 1973. Le pont servait à franchir le Mort Ru.

Voie des Postes

Aujourd'hui, cette voie n'existe plus que sous la forme d'un chemin situé entre le chemin de la Croix du Mesnil et le parc de stationnement du magasin BHV.

Autrefois, la voie des Postes était un chemin reliant La Ville du Bois à Montlhéry, probablement utilisé par les premiers courriers à cheval.

Rue de la Poste

Voie nouvelle créée au moment de la construction de l'hôtel des Postes en 1964. Aucun numéro de voirie n'y étant attribué, elle ne fut baptisée qu'à la fin du XXème siècle.

Rue de la Poterne

Les portes dérobées des châteaux-forts donnant sur les fossés ou sur l'extérieur, s'appelaient des poternes au moyen-âge. Il existe une poterne encore visible aujourd'hui au pied du donjon du côté sud-ouest.

Chemin des Poutils

Ce nom est également présent sur la commune de Villecresnes dans un lieu qui était planté de vignes avant l'apparition du phylloxera, ce qui est le cas également des terrains bordant cette rue. Il faut probablement voir dans ce point commun, une origine viticole à ce nom.

L'origine du nom pourrait également provenir d'un ancien mot signifiant " brèche dans une haie permettant l'accès à un clos ".

Chemin des Processions

Les habitants de Montlhéry quittait leur ville chaque année en procession, en passant par le chemin de la Chapelle Saint-Pierre pour rencontrer les habitants de Longpont au lieudit "La Croix des Soeurs".

Rue des Sablons

Elle tire son nom du lieu-dit " Les Sablons " à Linas, lieu où l'on trouvait des terrains sablonneux.

Notre région repose sur une formation tertiaire de la période dite oligocène, qui se caractérise essentiellement par la présence de grès et de sables de Fontainebleau. Ceux-ci recouvrent une épaisse couche de marnes, dites " marnes à huîtres " en raison des nombreux fossiles que l'on y rencontre.

Allée Saint-Fiacre

Saint-Fiacre (ou Fèvre, moine, 610-670) est le patron des jardiniers et il n'est que normal de retrouver son nom dans une région maraîchère.

Cette voie est située en limite de La Ville du Bois dont on peut noter également que le saint patron de l'église n'est autre que saint Fiacre.

Originaire d'Irlande, il vint en Gaule et se fixa dans la forêt de Breuil au diocèse de Meaux en tant qu'abbé où il passa le reste de sa vie. Auprès de son ermitage, il construisit un hôpital où il soignait les malades. Il mourut le 30 août 670. Il est invoqué contre le flux de sang, les hémorroïdes, les coliques, les cancers, les fistules, les chancres et le mal de tête. Sa châsse est toujours un but de pèlerinage. Il est représenté avec une bêche comme attribut.

Saint Fiacre est également présent dans une niche, en façade d'une maison de la place du Marché où s'est longtemps trouvé une activité de graineterie.

St-LouisAllée Saint-Louis

Louis IX, roi de France dit Saint-Louis séjourna souvent à Montlhéry. Au retour de la VIIème croisade, il fit construire une chapelle à gauche de l'entrée du château. Elle sera démolie lors des guerres de religion.

Rue Saintin

Etienne-Victor Saintin - Maire de Montlhéry de 1819 à 1831.
Etienne-François Saintin - Maire de Montlhéry de 1848 à 1862.
Jean-Baptiste Alfred Saintin - Maire de Montlhéry de 1888 à 1919.

Autrefois nommée Ruelle de l'Eglise. Cette voie n'avait que2,37 m de large à l'endroit le plus ouvert et 0,82 m dans sa partie la plus fermée. Avec le développement du commerce et surtout celui de la paille et du grain, il devint impératif d'agrandir cette voie.

Le conseil municipal du 27 mai 1876 décide de porter cette voie à 6 m de large et d'exproprier les maisons en bordure. Etienne-François Saintin, alors conseiller municipal et propriétaire d'une maison expropriée, concède gratuitement et fait donation à la ville du terrain nécessaire à l'exécution de la rue.

Place de la Souche

Très ancienne place de la ville où avait lieu le marché à la paille et au fourrage.

Une école communale de garçons y fut construite en 1860. Ce même bâtiment abrita l'Hôtel des Postes jusqu'en 1910.

Charles le TéméraireBoulevard du Téméraire

Charles le Téméraire, Comte de Charolais jusqu'en 1467, duc de Bourgogne (1433 - 1477), qui affronta le roi de France, Louis XI, lors de la fameuse bataille du 16 juillet 1465. Cette voie fut percée en 1972.

Route des Templiers

Après avoir franchi le pont des "Belles Dames", elle monte vers Montlhéry le Haut et se dirige vers Nozay où les marques des Templiers sont nombreuses.

Puits du Temple dans la rue du même nom
Ferme du Mesnil Forget
Ferme de Lunezy
Ferme de Villarceaux
Sculptures sur les voûtes de l'église Saint-Germain (XIIIème siècle)

Les Templiers ou "Chevaliers du Temple" étaient à la fois un ordre militaire et religieux fondé en 1118 par Hugues de Payns et Bernard de Clairvaux. Ses membres se distinguèrent en Palestine au cours des Croisades.

Une hypothèse et des coïncidences troublantes voudraient qu'Hugues de Crécy, après son bannissement, ait resurgit en Champagne sous le nom d'Hugues de Payns. Hugues de Crécy était le cousin et rival du seigneur de Montlhéry, Milon de Bray.

Les templiers acquirent d'importantes richesses et devinrent les banquiers redoutés du Pape et des princes de l'Europe chrétienne. Le roi de France, Philippe IV le Bel, inquiet de leur influence, désirant s'emparer de leur immense fortune et détruire leur puissance qui gênait son autorité, fit arrêter Jacques de Molay, grand-maître de l'ordre et la presque totalité des chevaliers qui se trouvaient en France (1307). A la suite d'un procès indigne, il les fit périr sur le bûcher (1314).

Les templiers possédaient sur tout le territoire du domaine royal d'importantes et riches fermes, des routes, des ponts, des banques, etc ... Ils assuraient aussi la police. Pendant plus de deux siècles, ils dominèrent le royaume de France et participèrent à son organisation.

Chemin des Terres Fortes

Terrain à forte proportion d'argile lourde et imperméable.

Place Thibault File-Etoupe

Théobaldus Filans Stupas, premier comte de Montlhéry, fit construire le château à la fin du Xème siècle. Il devait probablement son surnom de "File-Etoupe" à son abondante chevelure blonde. Thibault était forestier du roi Hugues Capet (à comparer aujourd'hui avec le poste de responsable des Eaux et Forêts).

Allée des Tilleuls

Nom donné à la voie de desserte du lotissement construit à l'angle du Chemin des Corveaux et de la Route de Marcoussis.

Allée et Parc de la Tour

C'est le nom du chemin qui mène à l'ancien château en haut des rues de la Poterne et Alexandre Prou.

Square Tourangelle

Terrains du domaine d'Argenlieu donnés par Germaine Tourangelle, épouse de Paul Fort, en 1978.

En référence aux arbustes qui bordent cette voie le long du cimetière.

Allée Urbain Le Verrier

Du nom d'un savant ayant travaillé avec François Arago lors des expériences faites à Montlhéry sur la vitesse du son. (Voir à François Arago)

Rue de la Vallée

Le lieu était déjà appelé " La Vallée " bien avant que le lotissement dont est issue la rue ait reçu cette dénomination. Elle est située au niveau du lieu-dit les fossés punais. On retrouve là, à nouveau, une référence topographique liée à l'écoulement naturel des eaux vers l'Orge.

Rue Victor Malte Brun

Victor Adolphe Malte Brun : géographe français. (Paris 1816 - Marcoussis 1889).

Il a vécu à Marcoussis tous les été et les dernières années de sa vie.

Il a publié La France Illustrée et à réalisé de nombreux travaux sur la région dont deux ouvrages intéressants intitulés : MONTLHÉRY, SON CHâTEAU ET SES SEIGNEURS et HISTOIRE DE MARCOUSSIS, DE SES SEIGNEURS ET DE SON MONASTERE.

Allée des Vignes

Les ceps de l'Ile de France avaient été détruits une première fois lors du terrible hiver de 1709. Gelée, la vigne ne redevint productive que six à huit ans plus tard.

Aussi, laissa-t-on "monter" les vins du Sud pour abreuver le Nord. Mais aussitôt, les vignerons de la région se lancèrent dans la culture de ceps à gros rendement et de piètre qualité. Au XIXème siècle, la maladie du phylloxéra et le nouveau chemin de fer, apportant en quantité les vins du Sud, tuèrent une seconde fois les cépages d'Ile de France.

Chemin de La Ville du Bois

Route permettant de rejoindre la ville voisine de La Ville du Bois. C'est l'ancien tracé de la route de Paris à Orléans.

Esplanade Viollet Le Duc

(1814 - 1879) Il restaura un grand nombre de monuments du Moyen Age (abbatiale de Vézelay, Notre-Dame de Paris, Carcassonne, ...). Il fut l'instigateur des réparations qui eurent lieu sur la Tour en 1842, après le classement de l'édifice à l'inventaire des monuments historiques.

Page précédente Les noms de A à L

Visite virtuelle de la ville

 
 

Retour à la page d'accueilNouveautés du sitePlan du siteRecherche sur le siteEcrire au webmaster
Dernière mise à jour : 27.03.02 15:20