Procès-Verbal de la réunion du conseil municipal de MONTLHÉRY
du 08/01/02
Le huit janvier deux mille deux, à vingt et une heures, le Conseil Municipal de MONTLHÉRY, légalement convoqué
le vingt sept décembre deux mille un, s'est réuni
à la Mairie de MONTLHÉRY, sous la présidence
de Monsieur Michel SPIRAL, Maire.
Étaient présents :
- M. SPIRAL, Maire,
- Mmes BENATSOU, BOBONY, BRADELET, LE CHIPPEY, PEDRINI, PORNIN-CORSI, ROBERT, ROUBY, TRUNSARD,
- MM. ALLOUCH, CHAPPEZ, DE ARCANGELIS, FAURIE, GAUCHE, GAUCHET, LESCURE, MANTEL, METZ, NIVET, PONS, PORNIN, RACLIUS, SUTTER.
Étaient absentes :
- Mmes DELMON, GIRARD-MIRVAUX.
Étaient excusés :
- Mme CHAILLOT pouvoir à M. LESCURE
- Mme FRETTE pouvoir à M. SUTTER
- M. DE KORODY KATONA pouvoir à Mme ROBERT
Secrétaire de séance : M. METZ.
Préalablement à l'ouverture de la séance, Monsieur SPIRAL, Maire, présente à l'Assemblée ses meilleurs
vœux de joie, de bonheur et de réussite pour l'année 2002.
Le procès-verbal de la séance du 20 novembre 2001
est adopté, après lecture et enregistrement d'un courrier, ci-dessous retranscrit dans son intégralité et sans
aucune modification, reçu en recommandé de Monsieur ALLOUCH formulant des observations sur ce procès-verbal.
"M. Marc Allouch
Conseiller Municipal
--------------
14, Grande Rue
91310 Montlhéry
M. Michel Spiral
Maire de Montlhéry
91310 Montlhéry
Montlhéry, le 18 Décembre 01
Monsieur le Maire,
Au cours des réunions du Conseil Municipal et notamment
des plus récentes, vous avez de manière manifeste
et délibéré rejeté comme d'habitude,
toutes mes demandes d'intervention, après les avoir expressément
acceptées par écrit ; me refusant ainsi de participer
aux débats supposés démocratiques comme c'est
normalement mon droit et mon devoir, d'autant plus qu'il ne peut
m'être reproché aucun abus.
La contrepartie des droits d'une majorité issue d'une
loi électorale que personne ne conteste, c'est évidemment
le devoir pour vous de permettre à la minorité d'aujourd'hui
de s'exprimer.
C'est aussi l'obligation de reprendre dans les Procès
Verbaux l'expression sans doute brève mais exacte de chacun,
mais aussi d'y faire figurer les réactions de vote incluant
non seulement ceux qui approuvent, mais aussi ceux qui s'opposent, ceux qui s'abstiennent et ceux qui ne désirent pas participer
aux votes du fait de
l'insuffisance de temps dont ils disposent pour procéder
à l'étude préalable des dossiers.
Il va de soi aussi qu'en tant que "Président"
des délibérations soumis au Conseil Municipal, il vous appartient non seulement d'adresser les convocations à
chacun des Conseillers mais de vous ASSURER de la bonne réception
par les destinataires. Il est inélégant de votre part de se défausser sur les Employés Municipaux en faisant
semblant de les défendre car seule votre responsabilité
et je vous l'ai dit publiquement vous incombe.
Votre formulation de mes protestations véhémentes
et justifiées ne vous autorise pas à les qualifier
de "MENACES" car vos agissements, pour le moins surprenants,
à mon égard pourraient constituer des INJURES tant envers ma personne qu'envers la démocratie que vous ne semblez
pas connaître.
Vous n'appréhendez toujours pas la subtilité de
la langue Française ce qui est fort regrettable pour le premier Magistrat de la ville.
Vous avez fort malicieusement associé mon départ
à une "impatience". Je vous rappelle que vous m'avez
sciemment retiré la parole et vous êtes bien gardé
de le mentionner sur le Procès Verbal de réunion,
(Des personnes dans la salle pourraient en témoigner).
C'est la seconde raison, en dehors de la précédente,
pour laquelle je refuse de signer votre Procès Verbal de
réunion que j'estime pour ma part tendancieux.
Je vous demande en conséquence de bien vouloir porter
à l'ordre du jour de votre prochaine réunion, la modification
de votre Procès Verbal du 20 novembre 2001 et d'en rectifier
la teneur dans le sens de la présente.
Salutations distinguées
Marc Allouch
Copie à Monsieur le Sous Préfet de Palaiseau."
Le Conseil Municipal est passé ensuite à l'examen
des questions inscrites à l'ordre du jour.
I. INSTALLATION D'UNE CONSEILLERE MUNICIPALE :
(Rapporteur : Monsieur SPIRAL)
Suite à la démission de Madame Muriel LOURENçO
de son mandat de Conseillère Municipale, pour convenances
personnelles et considérant qu'il convient de pourvoir à
son remplacement, le candidat suivant le dernier élu de la
liste "Il faut sauver MONTLHÉRY" refusant de siéger
au sein de l'Assemblée Municipale, il est procédé
à l'installation de Madame Armande ROBERT qui l'accepte,
en qualité de Conseillère Municipale.
Monsieur SPIRAL lui souhaite la bienvenue au sein de l'Assemblée
en espérant qu'elle accomplira un travail utile.
Madame ROBERT, nouvellement installée, prend la parole et
lit la déclaration suivante :
"Monsieur le Maire,
Mesdames et Messieurs les Adjoints,
Mesdames et Messieurs les Conseillers Municipaux.
C'est un grand honneur pour moi de rejoindre le Conseil Municipal
de Montlhéry. Je souhaite contribuer à l'évolution
de ma ville tout en défendant les valeurs démocratiques
qui sont miennes, sans aucun esprit de partialité.
Merci de votre attention."
II. CENTRE COMMUNAL D'ACTION SOCIALE : ELECTION DES REPRESENTANTS
DU CONSEIL MUNICIPAL AU CONSEIL D'ADMINISTRATION :
(Rapporteur : Monsieur SPIRAL)
Considérant la démission de Madame Muriel LOURENçO
de son mandat de membre du Conseil d'Administration du Centre Communal
d'Action Sociale, unique candidate de la liste "Il faut sauver
MONTLHÉRY" lors des élections, le Conseil Municipal
procède, au scrutin secret de liste, à la représentation
proportionnelle, au renouvellement de l'élection de quatre
Administrateurs.
Se sont portés candidats :
Mme
BOBONY Brigitte (Liste "Maintenant l'Avenir")
Mme
PORNIN-CORSI Françoise (Liste "Maintenant l'Avenir")
M.
PONS Claude (Liste "Maintenant l'Avenir")
Mme
ROUBY Chantal (Liste "Maintenant l'Avenir")
Mme
ROBERT Armande (Liste "Il faut sauver MONTLHÉRY")
Mme
CHAILLOT Dominique (Liste "Il faut sauver MONTLHÉRY")
Le dépouillement donne les résultats suivants :
Votants |
27
|
Nombre
de bulletins trouvés dans l'urne
M. ALLOUCH ne prend pas part au vote |
26
|
Bulletins
blancs et nuls |
2
|
Suffrages
exprimés |
24
|
ONT OBTENU :
Mme
BOBONY Brigitte |
19 voix
|
Mme
PORNIN-CORSI Françoise |
19 voix
|
M.
PONS Claude |
19 voix
|
Mme
ROUBY Chantal |
19 voix
|
Mme
ROBERT Armande |
15 voix
|
Mme
CHAILLOT Dominique |
15 voix
|
Mmes BOBONY, PORNIN-CORSI, ROBERT, M. PONS sont proclamés
élus et installés en qualité de membres du
Conseil d'Administration du Centre Communal d'Action Sociale, présidé
de droit par M. SPIRAL, Maire.
III. COMITE CONSULTATIF DES AFFAIRES SCOLAIRES ET PERISCOLAIRES
-DESIGNATION D'UN MEMBRE :
(Rapporteur : Monsieur SPIRAL)
Par décision du 10 avril 2001, le Conseil Municipal fixait
la composition des différents Comités Consultatifs
créés lors de la séance de son installation.
Pour permettre de compléter celle du Comité Consultatif
des Affaires Scolaires et Périscolaires, Madame Isabelle
BARETS est désignée, à sa demande, en qualité
de membre de ce Comité, par 26 voix POUR, M. ALLOUCH ne prenant
pas part au vote.
IV. MODIFICATION DU TABLEAU DES EFFECTIFS DU PERSONNEL COMMUNAL
:
(Rapporteur : Monsieur SPIRAL)
La modification du tableau des effectifs du personnel communal
est acceptée, par 24 voix POUR et 2 ABSTENTIONS (celles de
Mme PEDRINI, M. RACLIUS), M. ALLOUCH ne prenant pas part au vote,
en vue du recrutement, dès le 1er mars prochain, du successeur
de l'Adjoint au Directeur Général des Services Municipaux.
Un poste d'Attaché Territorial relevant de la filière
administrative est créé.
V. DEBAT D'ORIENTATIONS BUDGETAIRES POUR L'EXERCICE 2002 :
(Rapporteur : Monsieur MANTEL)
En application des dispositions du Code Général des
Collectivités Territoriales, l'Assemblée prend
acte du débat d'orientations budgétaires de l'exercice
2002 devant être organisé dans les deux mois précédant
le vote du Budget Primitif, dont les principales caractéristiques
seront les suivantes :
A) SECTION DE FONCTIONNEMENT :
a) RECETTES DE FONCTIONNEMENT :
Les recettes comprendraient essentiellement :
La
redevance d'enlèvement des ordures ménagères
dont les tarifs seront majorés de 2 % comme suit, excepté
pour les personnes âgées :
|
2000
|
2001
|
2002
|
par foyer |
550,00 F
|
560,00 F
|
* 600,00 F
|
91,50 €
|
pour les personnes âgées |
210,00 F
|
210,00 F
|
210,00 F
|
32,00 €
|
pour les entreprises |
1 100,00 F
|
1 120,00 F
|
1 350,00 F
|
205,80 €
|
* couvrant à hauteur de 45 % environ le coût du service
rendu.
La loi de 1999 sur l'intercommunalité prévoyant que
les Établissements de Coopération Intercommunale compétents
en matière d'élimination des déchets et de
collecte percevront la taxe ou la redevance d'enlèvement
des ordures ménagères et auront jusqu'au 15 octobre
2002 pour se mettre en conformité avec la Loi.
Le
produit des redevances et droits des services à caractère
social, culturel, périscolaire dus au titre des droits
d'inscription au Centre de Loisirs, à la garderie, à
la Bibliothèque Municipale et des repas pris au restaurant
scolaire, actualisés de 2 % au 1er janvier 2002.
Le
produit des quatre taxes locales directes, sur la base :
d'une
reconduction des taux appliqués en 2001 :
TAXES
|
%
|
PRODUIT FISCAL
VOTE 2001
|
Taxe d'habitation |
11,38 %
|
6 030 262,00 F
|
Taxe sur le foncier bâti |
9,79 %
|
4 358 508,00 F
|
Taxe sur le foncier non bâti |
59,53 %
|
124 418,00 F
|
Taxe professionnelle |
8,64 %
|
5 749 920,00 F
|
TOTAL |
16 263 108,00 F
|
des
cœfficients de majoration forfaitaire des valeurs locatives servant
de base aux impôts directs locaux en 2002 fixés uniformément
pour l'ensemble des propriétés bâties et non
bâties, ainsi que pour les immeubles industriels.
de
l'évolution de l'assiette compte tenu des constructions
neuves,
de
la poursuite de la réforme de la taxe professionnelle instaurée
par la loi de Finances pour 1999, visant à supprimer progressivement
la part salariale des bases de taxe professionnelle sur une période
de cinq ans et des mesures de compensation par l'Etat.
diminué dans le cadre de la loi S.R.U. (Solidarité
et Renouvellement Urbains), d'un prélèvement par
logement social manquant pour les communes dont le taux représente
moins de 20 % des résidences principales.
La
dotation forfaitaire de la Dotation Globale de Fonctionnement des
communes dont la progression devrait être de l'ordre de
2 % à population constante, par rapport à l'exercice
2001 (pour mémoire : 5.117.321,00 F après prélèvement
de la participation communale au contingent d'aide sociale, soit
: 409.174,00 F), les variations de la population suite au dernier
recensement étant lissées sur trois années.
Le
revenu des immeubles (B.H.V., Perception, Château de la
Souche, Personnel Enseignant et Municipal, location des salles communales...).
b) DEPENSES DE FONCTIONNEMENT :
Les principales dépenses seront les suivantes :
Les
charges à caractère général en hausse
de 2 % environ.
La
rémunération du personnel et les charges correspondantes
sur la base :
des
effectifs au 1er janvier 2002,
du
recrutement de personnel, dans le cadre de la mise en place des
"35 heures",
d'une
revalorisation du point d'indice au 1er mars 2002, de l'ordre
de 1 %,
d'une
augmentation des salaires de 0,7 % au 1er décembre 2002,
des
avancements d'échelons et de grades du personnel,
du
versement de primes d'installation liées à la titularisation
d'agents territoriaux,
de
la création de postes d'emplois-jeunes pour la mise en
œuvre du Contrat Intercommunal de Sécurité, d'actions
sociales, d'animations jeunesse.
Les
subventions municipales allouées au profit des Associations
locales, au Centre Communal d'Action Sociale, à la Caisse
des Ecoles et, à l'Ecole du Sacré Cœur de MONTLHÉRY
établissement placé sous contrat d'association avec
l'Etat.
Les
contributions de la commune de MONTLHÉRY :
au
Syndicat Intercommunal de la Région de MONTLHÉRY,
au titre de ses participations aux frais de fonctionnement d'équipements
sportifs (piscine, gymnase du Collège, terrains de sports...),
à la collecte et au traitement des
déchets ménagers, selon les critères de répartition
habituels,
à
divers Syndicats et structures intercommunales (Gendarmerie, Transports,
Mission Locale des Trois Vallées.…).
Les
intérêts des emprunts contractés pour le financement
d'opérations d'investissement antérieures : 267.090,00
€ (1.752.000,00 F), dont une provision pour le remboursement
des intérêts des prêts susceptibles d'être
débloqués au cours de l'exercice (22.870,00 €
soit 150.000 F), contre 1.659.300,00 F en 2001.
Les
dotations aux amortissements sur les biens meubles renouvelables,
acquis depuis le 1er janvier 1996, constituant l'autofinancement
obligatoire.
Le
prélèvement pour l'équilibre de la section
d'investissement constituant l'autofinancement propre à l'exercice
dégagé par la section de fonctionnement.
B) SECTION D'INVESTISSEMENT :
a) RECETTES D'INVESTISSEMENT :
Les recettes comprendront essentiellement :
Les
subventions d'équipement accordées ou susceptibles
de l'être par le Département, la Région ou l'Etat
pour le financement des propositions nouvelles d'investissement,
au titre des programmes des grosses réparations dans les
établissements scolaires, des travaux de réfection
de la voirie communale, d'éclairage public, d'équipements
sportifs, culturels, d'aménagement divers, et d'un Contrat
Régional.
Le
fonds de compensation de la T.V.A. calculé sur les opérations
d'investissement réalisées et mandatées en
2000, selon le taux de récupération fixé à
15,656 % pour l'année 2002, qui passera à 15,483 %
pour l'année 2003, pour prendre en compte la réduction
du taux normal de T.V.A. de 20,60 % à 19,60 %.
Les
autorisations d'emprunts d'un montant global de 930.000
(soit 6.000 KF) pour le financement d'opérations d'investissement
nouvelles, dans la limite de la capacité d'endettement
de la ville de MONTLHÉRY et des ratios applicables dans ce
domaine pour les communes d'une strate démographique de 5.000
à 10.000
habitants.
Des
Taxes d'Urbanisme dont la Taxe Locale d'Équipement perçue
sur les constructions d'immeubles ou reconstructions de toute nature.
Le
virement de la section de fonctionnement constituant l'épargne
de la commune nécessaire à l'équilibre de la
section d'investissement.
b) DEPENSES D'INVESTISSEMENT :
Seront inscrites les dépenses liées :
au
remboursement de la part "capital" des emprunts souscrits
: 506.588,00 € (3.323.000,00 F) en 2002 (dont une provision
de 15.245,00 € soit 100.000,00 F), pour le remboursement du
capital des emprunts susceptibles d'être débloqués
au cours de l'exercice, contre 3.094.110 F en 2001.
au
titre des réserves foncières en matière
de préemption, comprenant essentiellement les acquisitions
dans le cadre du programme de rénovation du centre-ville,
financées par le recours à l'emprunt.
à
la budgétisation des diverses opérations d'investissement
et d'équipement dans le cadre de la poursuite des programmes
de travaux de rénovation, de grosses réparations,
de mise en conformité du patrimoine immobilier, de voirie,
de modernisation de l'éclairage public, de sécurité,
d'environnement, d'équipements
publics et de la réalisation de nouvelles opérations
telles que celles figurant dans le tableau récapitulatif
annexé au présent rapport, dont les principales priorités
seront :
La
Maison du Patrimoine,
La
construction du Bureau de Poste en centre-ville,
L'aménagement
de carrefours Route de Marcoussis, dans le cadre du Plan d'Aménagement
des Vignes,
soit une enveloppe globale de l'ordre de 1.373.000,00 € à
1.525.000,00 € (9 millions à 10 millions de Francs).
Monsieur SPIRAL indique qu'il convient d'ajouter à
ces orientations budgétaires, celles prévues par le
Conseil Districal, lors de sa dernière séance du 20
décembre 2001, conséquence de la dissolution du District
Urbain de LINAS-MONTLHÉRY, pour laquelle Monsieur le Préfet
de l'Essonne a signé un arrêté le 28 décembre
dernier, effective au 31 décembre 2001 et, de la reprise
des compétences déléguées par chaque
commune.
Deux budgets annexes seront créés pour les services
publics de distribution d'Eau Potable et d'assainissement Eaux Usées,
les Eaux Pluviales seront, quant à elles, financées
par le Budget Communal.
La fiscalité districale, pour la part MONTLHÉRY,
sera intégrée dans le Budget Primitif 2002, sans augmentation
globale des impôts locaux, ni du prix de l'eau.
Les principales actions proposées seront la reconduction
d'opérations d'investissement budgétées en
2001 par le District Urbain de LINAS-MONTLHÉRY, à
savoir :
Travaux
d'assainissement Eaux Usées et Eaux Pluviales,
Défense
contre l'incendie,
Eau
potable.
a) Travaux d'assainissement Eaux Usées et Eaux Pluviales
:
Le programme de travaux d'extension et de réhabilitation
des collecteurs d'eaux usées et pluviales concerne la construction
d'un collecteur Eaux Pluviales dans la Voie de l'Étoile du
Mesnil ainsi que le redimensionnement du collecteur Eaux Pluviales
ou la création d'un bassin Route de Marcoussis (1ère
phase).
b) Défense contre l'incendie :
En complément du crédit annuel réservé
à la maintenance des bouches et poteaux d'incendie, il sera
nécessaire de phaser, chaque année, une opération
d'amélioration de la défense contre l'incendie et
de prévoir l'implantation d'hydrants supplémentaires,
préconisée par le Service Incendie du Département.
c) Eaux Potable :
La réinscription des prévisions budgétaires
liées au programme de travaux d'amélioration des réseaux
Eaux Potable et de déplacement des conduites placées
sous la voie publique, dans des secteurs où les problèmes
ont bien été identifiés, pour des raisons de
sécurité et de confort des usagers sera effectuée.
VI. TARIFS DES REPAS SERVIS AUX ENFANTS DE LA CRECHE "LES
SOURIS VERTES" :
(Rapporteur : Monsieur MANTEL)
Les tarifs des repas confectionnés par les services municipaux
et servis aux enfants fréquentant la Crèche "Les
Souris Vertes", au même titre que pour les enfants
des Ecoles Maternelle, Primaire, de la Maison de la Petite Enfance,
du Centre de Loisirs sans hébergement, sont fixés,
par 25 voix POUR, 2 voix CONTRE (celles de Mme PEDRINI, M. RACLIUS),
à 3,81 € l'unité et seront applicables dès
le 15 janvier 2002.
VII. TRAVAUX D'EXTENSION DE LA BIBLIOTHEQUE MUNICIPALE : DEMANDE
DE SUBVENTION DEPARTEMENTALE :
(Rapporteur : Monsieur PORNIN)
Le projet d'agrandissement des locaux de la Bibliothèque
Municipale, prévu dans un garage de l'ancienne Caserne
des Sapeurs Pompiers, comprenant essentiellement des travaux de
gros œuvre, d'isolation et de décoration intérieure,
est approuvé par 22 voix POUR et 4 ABSTENTIONS (celles
de Mmes CHAILLOT, ROBERT, MM. DE KORODY KATONA), M. ALLOUCH ne prenant
pas part au vote, moyennant une dépense de réalisation
fixée à 51.340,69 € H.T. soit 61.403,47
€ T.T.C.
Une subvention, la plus élevée possible, est sollicitée
auprès du Président du Conseil Général
de l'Essonne, pour le financement de cette opération et délégation
de pouvoirs est donnée au Maire, pour effectuer toutes les
démarches nécessaires à son exécution,
dès réception de l'arrêté attributif.
Monsieur LESCURE considère cet avant-projet très
sommaire.
Monsieur PORNIN rappelle qu'un avant-projet sommaire doit
comprendre un devis estimatif, un plan de situation des travaux
et indiquer la nature des prestations.
Monsieur METZ s'interroge sur la différence de niveau
entre les deux bâtiments et sur l'accès aux personnes
handicapées.
Monsieur PORNIN précise qu'il n'est pas possible
de relever le niveau de plancher de l'extension, dans la mesure
où la pente ainsi créée ne respecterait pas
la réglementation en vigueur sur l'accueil et l'accès
aux bâtiments publics des personnes handicapées.
VIII. DENOMINATION DE VOIES COMMUNALES ET NUMEROTAGE D'IMMEUBLES
:
(Rapporteur : Monsieur GAUCHE)
A la demande des services du Centre des Impôts Fonciers de
CORBEIL-ESSONNES, le Conseil Municipal, par 26 voix POUR, M.
ALLOUCH ne prenant pas part au vote, procède à la
dénomination officielle des voies suivantes :
Impasse
des Bourguignons,
Sentier
des Hauts Pichots,
Impasse
des Larris,
Impasse
des Longs Réages,
et approuve, par 26 voix POUR, M. ALLOUCH ne prenant pas part
au vote, les modifications apportées à la liste alphabétique
des voies et au numérotage des immeubles, telles que
proposées.
Monsieur GAUCHE précise que cette question sera de
nouveau débattue lors du déroulement des prochaines
réunions de quartiers.
IX. ACQUISITION D'UNE PARCELLE DE TERRAIN AU LIEUDIT "LA
RENARDIERE" :
(Rapporteur : Monsieur GAUCHE)
Dans le cadre de la convention de surveillance et d'intervention
foncière, conclue avec la S.A.F.E.R. de l'île-de-France
(Société d'Aménagement Foncier et d'Établissement
Rural), en vue de protéger les espaces naturels et ruraux
compris dans les zones NC et ND du Plan d'Occupation des Sols, la
rétrocession à la commune de MONTLHÉRY, d'une
parcelle de terrain, cadastrée section AN n° 121,
lieudit "La Renardière" pour une contenance de
24 a 74 ca et ayant fait l'objet d'une décision de préemption
est acceptée, par 24 voix POUR, 2 voix CONTRE (celles
de Mme PEDRINI, M. RACLIUS), M. ALLOUCH ne prenant pas part au vote,
moyennant un prix principal de 11.566,00 €.
X. INFORMATIONS ET QUESTIONS DIVERSES :
A) INFORMATIONS DIVERSES :
Monsieur SPIRAL, Maire, rend compte à l'Assemblée
de décisions prises, en vertu d'une délibération
du Conseil Municipal en date du 25 mars 2001 et 26 juin 2001, par
laquelle le Conseil Municipal lui a délégué
une partie de ses attributions pour la bonne administration de la
Collectivité :
1) Décisions du 12 novembre 2001 :
Régie
de recettes destinée à l'encaissement des produits
de location des salles municipales et du parc de stationnement jouxtant
la piscine.
Montant maximum d'encaissement : 3.000 €.
Régie
de recettes permettant l'encaissement des produits de la bibliothèque
:
abonnements et photocopies.
Montant maximum d'encaissement : 1.220 €.
Les abonnements seront enregistrés dorénavant sur
un carnet à souche (après épuisement des cartes
d'abonnement restantes).
2) Décision du 13 novembre 2001 :
Régie d'avances destinée au fonctionnement du Centre
de Loisirs sans Hébergement.
Avance maximum : 1.220 €.
3) Décisions du 15 novembre 2001 :
Régie
de recettes permettant l'encaissement des produits des concessions
funéraires.
Encaissement maximum : 1.220 € en numéraires et 1.220
€ en chèques.
Régie
de recettes pour les produits d'occupation du domaine public.
Encaissement maximum : 750 € en numéraires et 1.220
€ en chèques.
Régie
de recettes permettant l'encaissement des produits issus de la vente
d'extraits de microfiches cadastrales.
Encaissement maximum : 1.220 €.
Régie de recettes destinée à l'encaissement
des produits provenant de l'occupation du domaine public à
l'occasion de la Foire aux Tomates.
Encaissement maximum : 7.600 €
Montant annuel de l'encaissement : 9.000 €.
4) Décisions du 19 novembre 2001 :
Conclusion de conventions avec les communes participant à
la mise en œuvre du Contrat Intercommunal de Sécurité,
pour la répartition des charges financières liées
au frais de recrutement et à traitement versé au coordinateur.
COMMUNES
|
Participation aux frais de
recrutement
|
Participation au
traitement
|
LA VILLE DU BOIS |
532,98 €
|
15,33 %
|
LEUVILLE SUR ORGE |
338,43 €
|
9,73 %
|
LINAS |
450,28 €
|
12,95 %
|
LONGPONT SUR ORGE |
526,53 €
|
15,14 %
|
MARCOUSSIS |
664,12 €
|
19,10 %
|
MONTLHÉRY |
543,84 €
|
14,64 %
|
NOZAY |
421,58 €
|
12,12 %
|
5) Décision du 13 décembre 2001 :
Renégociation du prêt n° 303 958 52 auprès
du Crédit Mutuel d'île-de-France.
Capital |
89 608,76 € |
Durée |
2 ans |
Taux fixe établi sur le BTAN |
deux ans majoré de 0,35 % l'an |
Amortissement |
Progressif |
Périodicité |
Trimestrielle |
B) QUESTIONS DIVERSES :
Réponses aux questions posées par Monsieur
ALLOUCH, inscrites à l'ordre du jour de la séance
du 25 septembre 2001 et retranscrites dans le procès-verbal
de la séance du 20 novembre 2001, auxquelles le Conseil Municipal
ne pouvait donner suite considérant son absence et son départ
précipité lors des précédentes séances
:
Question
n° 1 : Historique d'une déclaration de travaux "BOURBONNAIS"
:
Monsieur GAUCHE indique que l'intéressé n'a
pas respecté, pour des raisons indépendantes de sa
volonté, les délais de validité d'une première
autorisation délivrée le 6 juin 1998, ayant fait l'objet
d'une nouvelle déclaration octroyée à Monsieur
BOURBONNAIS, le 11 juillet 2001, après une interruption des
travaux, dans l'attente de cette décision.
Question
n° 2 : Parc de la Souche :
Monsieur PONS précise que la responsabilité
de la commune n'est pas engagée dans cet incident survenu
le 1er octobre 2001. Le gardien, assumant ses responsabilités,
devait se rapprocher de sa compagnie d'assurances pour la prise
en charge des dégâts subis par le plaignant.
C) COMMUNICATION :
Des employés municipaux se sont émus du fait que
certaines convocations ne parvenaient pas à leurs destinataires.
Monsieur SPIRAL, Maire, donne lecture d'un courrier émanant
de l'un deux :
"Mesdames et Messieurs les membres du Conseil Municipal
Les différentes allusions et allégations formulées
publiquement par l’un d’entre vous, lors de la dernière séance
du Conseil Municipal, m’amènent à réagir et
à vous apporter, après autorisation de Monsieur le
Maire, les précisions ci-après, quant à l’établissement
de vos convocations :
Frappe
du texte de la convocation : mise à jour de la date, de l’heure,
de l’ordre du jour,
Phase
de « fusion des documents et publipostage » (mise en
liaison du texte frappé avec une base de données déjà
établie). Vous figurez tous dans cette base de données.
Édition
des convocations ainsi fusionnées,
Vérification
de l’édition d’après la liste des membres du Conseil
Municipal élus en mars dernier,
Confection
des différentes chemises jointes aux convocations et note
de synthèse (résultat du travail effectué en
amont aussi bien par le personnel comptable qu'administratif),
Édition
des étiquettes qui seront apposées sur les enveloppes
(même processus de fusion et publipostage),
Mise
sous pli des convocations dans les enveloppes avec nouvelle vérification
entre les documents et les enveloppes,
Timbrage
et envoi.
Comme vous pouvez le constater, il y a au moins deux vérifications
réalisées.
Sachant qu’un Élu figure une fois pour toutes dans la base
de données : aucun oubli n’est donc possible.
Aussi, les accusations formulées à mon encontre,
car je suis chargée de ce travail depuis maintenant de nombreuses
années, sont totalement infondées, injustifiées
et particulièrement offensantes.
En effet, aucune erreur matérielle ne pouvant se produire,
cela veut dire que, volontairement, je subtilise du courrier destiné
à certains Élus. Un Conseil Municipal étant
un sujet « important, brûlant et sensible », croyez-vous
que le
personnel municipal et moi, en particulier, sommes suffisamment
stupides pour « voler » du courrier et ainsi provoquer
« un incident » tel que celui qui vient de se produire.
J’affirme qu’aucune personne des services administratifs ne peut
être tenue pour responsable de tels actes (si tant est qu’ils
existent : à MONTLHÉRY, certainement pas !..). De
plus, le Maire de MONTLHÉRY ne voit les convocations qu’au
moment de leur signature et ce qui se passe après n’est plus
de son ressort.
Aussi, Mesdames et Messieurs les Élus, je ne saurais que
trop vous conseiller, si vous rencontrez le moindre problème
relatif aux envois de tout document lié à l’exercice
de vos fonctions, de :
Si
vous avez changé d’adresse : me la communiquer,
Si
vous ne souhaitez pas la communiquer : faire effectuer votre réexpédition
de courrier par les services postaux (Attention : pour six mois
et non plus un an),
Si
vous résidez toujours à MONTLHÉRY, vérifier
que votre nom figure bien sur votre boîte aux lettres,
Si
vous ne recevez vraiment pas vos documents, vous adresser au Bureau
de Poste situé un peu plus loin (Place des Capétiens).
La profonde colère, l’écœurement et le découragement
que j’éprouve devant ce manque de respect du travail d'autrui
m’ont amené aujourd’hui à vous écrire ces lignes.
J’espère que vous le comprendrez.
J’effectue mon travail, comme l’ensemble du personnel municipal,
avec suffisamment de rigueur, d’honnêteté et de conscience
professionnelle pour ne pas tolérer de telles accusations
publiques, sans compter celles insinuant que le personnel «
volait «ou «perdait » des documents envoyés
(cf. procès-verbal de la séance du 20.11.2001).
Pour finir sur une pointe d’humour, le prétexte de l’enveloppe
non reçue étant maintenant éculé et
pour faire preuve d’originalité, pourquoi ne pas invoquer
le prétexte de « L’ENVELOPPE REçUE, MAIS VIDE
DE TOUT CONTENU » !!!!
Cette mise au point effectuée dont, je l'espère,
vous ne me tiendrez pas rigueur, je vous souhaite une TRES BONNE
ANNEE 2002.
L'agent chargé du Secrétariat
PS : Pour faire taire les mauvaises langues, sachez également
que je suis bien l’auteur de ces lignes et qu’en aucun cas elles
ne m’ont été dictées ou suggérées
par qui que ce soit.
Je suis aussi capable d’écrire et de penser par moi-même."
L'ordre du jour étant épuisé, Monsieur SPIRAL
lève la séance à 22 h 25 et renouvelle ses
vœux de bonne année.
|