Montlhéry, cité millénaire.
Aujourd'hui :
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Procès-Verbal de la réunion du conseil municipal de MONTLHÉRY du 26/03/97
Le vingt six mars mil neuf cent quatre vingt dix sept, à vingt et une
heures, le Conseil Municipal de MONTLHERY, légalement convoqué, s'est réuni
à la Mairie de MONTLHERY, sous la présidence de Monsieur Michel SPIRAL,
Maire.
Etaient présents :
- M. SPIRAL, Maire
-Mmes BOBONY, BROSSARD, CHARPENTIER, COFFIN, VILLETTE,
- MM. BABET, CAPETTE, CHARMET, DE ARCANGELIS, DE KORODY KATONA, DENOT,
DORBES, FAURIE, GALIDIE, GAUTHERET, GOUEFFON, LEGRAS, MABIRE, METZ, PONS,
PORNIN, REGALES, VIDON.
Etaient absents
Mme DESCHANG,
M. RENARD.
Etaient excusés :
Mme CHAMLEY pouvoir à M. SPIRAL
M. AMELINE pouvoir à M. METZ
M. GAUCHE pouvoir à M. GALIDIE
Secrétaire de séance: Madame BROSSARD.
Lecture faite du procès-verbal de la réunion du 18 février 1997, le Conseil
Municipal l'adopte à l'unanimité.
Monsieur CAPETTE lit la déclaration suivante
"Monsieur le Maire,
Dans le premier numéro du Forgeron de cette année, publication dont vous
êtes le directeur, vous concluez votre éditorial en souhaitant à vos concitoyens,
je cite : " une bonne lecture de ce Forgeron qui vous confirmera qu'il
se passe beaucoup de choses à Montlhéry " Fin de citation.
Effectivement, lorsqu'on lit la page 18 de ce bulletin, page censée traiter
de la délinquance et de la sécurité, on se dit qu'il se passe beaucoup
de choses dans notre ville. Montlhéry serait-elle devenue Chicago ? La
patrie serait-elle en danger ?
En tout cas, beaucoup de lecteurs ne s'attendaient pas à découvrir dans
un journal municipal, rappelons-le, un article qui est un véritable
imbroglio d'idées exprimées de manière très confuse, certes, mais d'où
émergent cependant quelques affirmations que ne renieraient pas certains
groupes d'individus dont la passion pour l'exclusion en tout genre est
le seul commerce.
À l'heure où tous les Français, au-delà des divergences, devraient se
rassembler pour surmonter une crise économique et sociale (notre pays en
a surmonté d'autres), il est inadmissible que de tels propos soient imprimés
dans un bulletin municipal. C'est pourquoi nous vous demandons les raisons
qui vous ont poussé à faire paraître un tel article.
En tout cas, nous souhaitons ici ce soir exprimer notre indignation et
notre réprobation
Nous appelons chaque membre du Conseil Municipal à se joindre à cette
réprobation en signant le texte qui suit :
Les Conseillers Municipaux soussignés expriment solennellement leur réprobation
devant la publication d'un article du Forgeron de mars 1997 intitulé "Pourquoi
cette délinquance galopante ? Pourquoi une telle situation ? ".
Ils considèrent que les propos tenus dans cet article ne consistent qu'à
propager la confusion et la peur dans l'esprit de nos concitoyens alors
qu'élus, et au-delà de certaines divergences, ils doivent à tout le moins
oeuvrer pour le rassemblement autour des valeurs républicaines fondamentales
que sont la Liberté, l'Egalité et la Fraternité. ".
Monsieur SPIRAL refuse d'ouvrir le débat sur cette question non prévue
à l'ordre du jour.
1) COMPTE ADMINISTRATIF DE L'EXERCICE 1996:
Le Conseil Municipal, sous la présidence du Premier Maire-Adjoint Monsieur
Pierre DORBES, approuve par 20 voix POUR, 7 ABSTENTIONS (celles de Mme
CHARPENTIER, MM. BABET, CAPETTE, DENOT, MABIRE, RFGALES, VIDON), le Compte
Administratif de l'exercice 1996, arrêté comme suit:
BALANCE GENERALE |
Dépenses de fonctionnement |
30 017 314,49 F |
Recettes de fonctionnement |
31 310 039,44 F |
Excédent de clôture de fonctionnement |
1 292 724,95 F |
Dépenses d'investissement |
12 164 349,63 F |
Recettes d'investissement |
14 022 438,69 F |
Excédent de clôture d'investissement |
1 858 089,06 F |
Restes à réaliser: |
|
Dépenses d'investissement |
8 206 600,00 F |
Recettes d'investissement |
6 676 223,00 F |
Déficit des restes à réaliser |
1 530 377,00 F |
Résultat excédentaire d'investissement |
327 712,06 F |
2) BUDGET PRIMITIF DE L'EXERCICE 1997:
(Rapporteurs: Messieurs SPIRAL et DORBES)
Monsieur CAPETTE fait remarquer l'absence de l'état de la dette au projet
de budget primitif.
Monsieur VIDON souhaiterait que l'on reflète la transparence.
Monsieur SPIRAL précise que l'état de la dette est annexé au budget primitif
réglementaire soumis à l'approbation du Conseil Municipal, consultable
durant la séance et également en Mairie, dès réception des convocations
par les Conseillers Municipaux.
En tout état de cause, le dossier transmis aux élus était extrêmement
complet et documenté.
Faute de présentation de tous les documents à annexer au budget, les
élus de la liste "Ensemble Autrement", Madame CHARPENTIER, Messieurs
BABET, CAPETTE, DENOT, REGALES et VIDON quittent la séance.
Monsieur PONS déclare que cette décision était préméditée.
Après avoir vérifié que le quorum était toujours atteint, Monsieur SPIRAL
invite l'Assemblée à poursuivre l'examen des questions inscrites à l'ordre
du jour.
Sur proposition du Maire et de la Commission des Finances, après examen
détaillé par chapitre, le budget primitif de l'exercice 1997 est adopté
par 20 voix POUR et 1 voix CONTRE (celle Monsieur MABIRE), ce budget étant
équilibré en dépenses et en recettes pour les sommes suivantes :
BALANCE GENERALE |
Dépenses de fonctionnement |
31 192 857,00 F |
Dépenses d'investissement |
18 520 969,00 F |
TOTAL |
49 713 826,00 F |
Recettes de fonctionnement |
31 192 857,00 F |
Recettes d'investissement |
18 520 969,00 F |
TOTAL |
49 713 826,00 F |
3) FISCALITE LOCALE DIRECTE - VOTE DES TAUX D'IMPOSITION:
Le Conseil Municipal, vu le budget primitif de l'exercice 1997, duquel
il résulte que les crédits proposés pour les dépenses 'totales (sections
d'investissement et de fonctionnement) totalisent 49.713.826,00 F et qu'il
reste à pourvoir une insuffisance de crédits à couvrir par le produit des
impositions directes locales, maintient par 20 voix POUR et 1 voix CONTRE
(celle de M. MABIRE), le taux des impôts directs locaux à percevoir au
titre de l'exercice 1997, comme suit:
Taxe d'habitation |
11,38% |
Taxe foncière sur les propriétés bâties |
9,79% |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties |
59,53% |
Taxe professionnelle |
8,64% |
et fixe le produit nécessaire à l'équilibre du budget pour l'année 1997
à 16.704.508,00 F.
4) SUBVENTIONS MUNICIPALES:
La liste des subventions municipales allouées, sur proposition de la
Commission des Finances, aux associations locales pour l'année 1997, dont
la hausse moyenne se situe aux environs des 5 %, est adoptée par 20 voix
POUR et 1 voix CONTRE (celle de M. MABIRE), les montants proposés s'inscrivant
dans les limites prévues au budget primitif.
Syndicat d'Initiative |
225.000,00 F |
Association Artistique Région de MONTLHERY |
4.000,00 F |
Conservatoire de Musique et de Danse |
219.450,00 F |
E.S.A.L.M |
168.300,00 F |
Croix Rouge Française |
2.600,00 F |
A.I.D.A |
1.800,00 F |
Amicale des Sapeurs Pompiers |
1.000,00 F |
Arts Plastiques du Canton de MONTLHERY |
1.800,00 F |
Club de Cyclotourisme de LINAS MONTLHERY |
1.200,00 F |
Amicale des Anciens Combattants |
1.000,00 F |
Secours Catholique |
1.000,00 F |
C.I.D.J.E. (Centre Information et Documentation des Jeunes) |
1.250,00 F |
Budget Annexe des Ecoles |
325.000,00 F |
C.C.A.S |
225.000,00 F |
Théâtre de la Tour |
4.000,00 F |
Amis du Château Féodal |
4.000,00 F |
Lets Speak English |
4.000,00 F |
Club de Plongée |
4.000,00 F |
Association Paroissiale |
2.000,00 F |
Association Cantonale pour le Mali |
10.000,00 F |
Prévention Routière |
2.000,00 F |
Sont réservés, pour projets spécifiques, des crédits fixés
pour 1997 à : |
47.100,00 F |
Monsieur MABIRE fait la déclaration suivante
"Monsieur le Maire,
Le budget 1997 ressemble tellement à celui de 1996 que j'ai eu peine
à trouver, mis à par le passage à la présentation comptable M14, quelques
différences. Pas d'initiatives, pas d'évolution, pas d'ambition.
Je suis par principe à l'affût de toute économie dès qu'elle permet d'adoucir
la pression fiscale dont sont victimes les Montlhériens. Mais tout naturellement
me direz-vous, cette année, les taux d'imposition à Montlhéry n'évoluent
pas : dans un pays comme le nôtre, en quasi-déflation, c'est là la moindre
des choses. Encore que vos colistiers du Conseil Général ou du Conseil
Régional ne l'entendent pas ainsi : ils " rançonnent "
chaque année un peu plus et sans vergogne les franciliens.
Mais revenons à Montlhéry.
Pour la taxe d'habitation par exemple, vous ne proposez aucune modification
des taux d'abattement pour les personnes à charge. Et pourtant combien
de familles en auraient bien besoin ? Vous préférez choisir, Monsieur le
Maire, les abattements les plus faibles. Mais peut-être avez-vous discuté
de ce sujet en Commission des Finances ? Je n'en sais rien, vous m'en avez
interdit l'accès.
Concernant la collecte des ordures ménagères et le tri sélectif, aucun
plan à long terme n'est présenté pour obtenir une baisse significative
dans ce domaine. Les Montlhériens font d'énormes efforts mais, hélas, ils
ne sont guère récompensés.
Concernant la facture de l'eau, le prix moyen du mètre cube a augmenté
de 63 % en Ile-de-France, ces cinq dernières années. Certaines municipalités,
Orange pour ne citer qu'elle, ont renégocié les contrats passés avec les
grandes compagnies spécialisées. Résultat : baisse de plus de 17 %. Il
ne semble pas que Montlhéry ait choisi cette voie.
Un autre point important de votre budget concerne les subventions que
vous distribuez aux associations. Généralement, et il semble que cela soit
une règle immuable, l'argent que l'on disperse à certaines associations
plutôt qu'à d'autres est souvent emblématique du Maire et de sa majorité.
"Dis-moi qui tu subventionnes, je te dirai qui tu es."
Ce soir, il ne nous est pas présenté de synthèse de l'état des comptes
des associations subventionnées et pourtant 1.260.000 F vont être distribués.
Le temps n'est pas encore si loin où des difficultés relatives à une incompétence
notoire, ou une mauvaise gestion avait mis la section tennis de l'ESALM
en danger. Un rapport synthétique aurait permis d'être assuré de la bonne
utilisation de l'argent public.
Un point également fort marquant de vos subventions concerne l'association
Cantonale pour le Mali qui perçoit 10.000 F alors que plus de huit sociétés
diverses telles que l'association Paroissiale, les Anciens Combattants,
la Prévention Routière ou l'amicale des Sapeurs Pompiers se partagent tout
juste 32.000 F.
Je ne comprends pas bien le rôle dans le tissu associatif montlhérien
de l'association Cantonale pour le Mali. Les français subventionnent énormément
au niveau national et européen par l'intermédiaire de dons divers et de
remises de dettes, de coûteuses et inefficaces politiques d'aide aux pays
du Tiers-Monde. Ne leur imposez pas cela une seconde fois au niveau municipal.
La vocation de MONTLHERY n'est pas de résoudre toutes les difficultés du
Tiers-Monde. Si telle est votre intention Monsieur le Maire, je crains
qu'il ne faille revoir à la hausse les taux d'imposition. Que les Montlhériens,
à titre individuel, soutiennent l'association Cantonale pour le Mali comme
on aide financièrement toute association caritative honnête, pourquoi pas
? Mais, Monsieur le Maire, je ne vous donne pas le droit de faire de la
charité avec l'argent des autres.
Voilà donc, Monsieur le Maire, quelques-unes des raisons pour lesquelles
je réprouve votre politique, votre gestion, votre budget."
Monsieur SPIRAL indique que le budget n'est pas personnel mais résulte
de la décision d'une majorité de Conseillers qui ne sont pas forcément
tous d'accord sur chacun des postes.
Vous vous attardez sur une subvention de 10.000 F s'inscrivant dans un
budget de fonctionnement de 31. 000. 000 F.
Voulez-vous ne voir que l'arbre qui cache la forêt ?
En tout état de cause, la subvention d'aide au Mali est reversée aux
Volontaires du Progrès par le biais d'une association cantonale, ces Volontaires
du Progrès étant une oeuvre connue et estimable. Il est certainement plus
important d'aider les gens dans leur pays que de les voir arriver sans
contrôle en France.
Il y a, en outre, pour des techniciens français des possibilités d'expression
professionnelle hors de métropole.
En ce qui concerne la fiscalité directe locale, les taux d'imposition
qui restent très stables sont globalement inférieurs à la moyenne du canton
et à celle des communes de même importance.
Pour ce qui est des installations sportives, celles de MONTLHERY sont
importantes pour une ville de notre dimension et tout le monde peut voir
que des travaux d'entretien et de renouvellement sont régulièrement effectués.
Les subventions municipales ne sont pas dispersées, comme vous l'indiquez,
mais Monsieur PONS, Maire-Adjoint, peut vous confirmer qu'elles sont proposées
et attribuées après étude des dossiers et vérification des comptes et budgets,
conformément aux prescriptions légales.
Il faut en outre bien noter que sur les 1.260. 000 F votés, 325. 000
F et 225. 000 F sont respectivement prévus pour la Caisse des Ecoles et
le Centre Communal d Action Sociale, ce qui est loin d'être négligeable.
Pour les ordures ménagères, le fait de ne pas augmenter la redevance
doit être considéré comme une baisse. Je vous l'ai d'ailleurs précisé lors
d'une précédente réunion de Conseil, étant entendu que le tri collectif
qui impose effectivement des efforts aux Montlhériens provoque des frais
supplémentaires de collecte qui seront progressivement compensés par la
valorisation des déchets triés. "
Monsieur DORBES, Maire-Adjoint, déclare en outre que le plan pour l'élimination
et la collecte des déchets porte sur les sept années à venir et qu'il s'agit
bien d'une opération planifiée à long terme.
Monsieur MABIRE souhaiterait obtenir quelques documents sur l'étude réalisée
par le Syndicat Intercommunal de la Région de MONTLHERY sur le tri sélectif
des ordures ménagères.
5) INDEMNITE REPRESENTATIVE DE LOGEMENT AUX INSTITUTEURS: REEVALUATION
DU TAUX
(Rapporteur: Monsieur SPIRAL)
Considérant que le montant de l'indemnité représentative de logement
due aux instituteurs est fixée par le Préfet, après avis du Conseil Départemental
de l'Education Nationale et du Conseil Municipal, l'Assemblée par 20 voix
POUR et 1 ABSTENTION (celle de M. DE KORODY KATONA), se prononce favorablement
sur la réévaluation du taux de base de cette indemnité de 2,83 % telle
que proposée, qui passera donc de 12.550 F à 12.905 F.
6) JURY D'ASSISES - TIRAGE AU SORT DES PERSONNES APPELEES A FIGURER
SUR LA LISTE PREPARATOIRE:
(Rapporteur: Monsieur SPIRAL)
En vue de l'établissement de la liste annuelle du Jury Criminel, il est
procédé par tirage au sort à partir de la liste électorale, à la désignation
des personnes appelées à constituer cette liste, dans la limite d'un nombre
de noms triple à celui fixé par arrêté préfectoral.
Ce tirage au sort donne les résultats suivants
Madame GUERROZZI Augustine |
Monsieur LEBON Grégoire |
Madame ALLEMAND France |
Monsieur DAMOUR Guy |
Monsieur LORIEUX Michel |
Madame BUCHER Fernande |
Monsieur ROCHETTE Thierry |
Madame GUILHAUME Martine |
Monsieur CADARS André |
Madame JARRY Marie-Christine |
Monsieur MINE Robert |
Madame MARTY Yvette |
7) QUESTIONS DIVERSES:
Une subvention est sollicitée à l'unanimité auprès du, Département, au
titre du programme des équipements socio-éducatifs pour le financement
des travaux d'aménagement d'une aire de jeux au Parc des Sports Maurice
PICARD et au Square Tourangelle, à hauteur de 40 % sur un coût total de
115.365,00 F H.T., dont une première tranche est prévue au budget 1997.
Monsieur MABIRE, favorable au projet, aurait souhaité l'inscription de
cette question à l'ordre du jour.
Monsieur SPIRAL regrette vivement l'attitude de ses collègues Mme CHARPENTIER
et MM. BABET, CAPETTE, DENOT, REGALES, VIDON, élus de la liste "Ensemble
Autrement" qui, après avoir multiplié les incidents pour déstabiliser
la séance, l'ont quittée, la politique de la "chaise vide" n'étant
pas la meilleure façon de représenter et de respecter les électeurs.
L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 23 h 15.
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