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Montlhéry, cité millénaire.
Aujourd'hui :
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Les expériences d'Arago et le télégraphe Chappe
sur la Tour de Montlhéry
François Arago, professeur d'astronomie à l'Observatoire de Paris,
organisa en 1822 l'opération montée par le Bureau des Longitudes
pour calculer la vitesse du son entre le donjon de la tour de Montlhéry
et l'observatoire de Villejuif. Le but était de vérifier expérimentalement
les calculs théoriques de Laplace.
Gay-Lussac, Le Verrier et d'autres savants de l'époque participèrent
à ces expériences. Un coup de canon tiré en haut de la tour, de
nuit, était entendu à Villejuif (distance 18,612 kms). L'expérience
consistait à calculer le temps qui séparait la lueur du canon du
son entendu. Une approximation correcte de 340,885 m/s fut alors
déterminée. (la valeur réelle avoisine 332 m/s)
On distingue également sur cette vue une station du télégraphe optique
de Chappe installée en 1823. Cette station, mise en place par le gouvernement
français sur la ligne Paris-Bayonne recevait les signaux de Fontenay-aux-Roses,
pour les transmettre à Torfou puis au-delà jusqu'en Espagne. En 1839,
on édifia un second appareil télégraphique au sommet de la tour. Celui-ci
fut retiré en 1854.
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