Conseils pour la cultures des tomates
La tomate : origines, culture
Comment produire ses graines de tomates
Les tomates ont été pendant longtemps cultivées par les maraîchers
de la région de Montlhéry suite à la disparition de la vigne à la
fin du siècle dernier et qui occupait autrefois ces terrains.
Les conseils qui suivent vous sont aimablement prodigués par
Patrick Saint-Aubin, collectionneur de notre région.
Je sème assez tard pour que les plants ne soient pas trop avancés
au moment du repiquage. En région parisienne, la tradition
est de repiquer à partir du 15 mai.
Je sème en terrine plastique. Le semis reste au chaud à la maison
jusqu'à la levée des premières graines.
Je transporte alors le tout sous châssis froid. La lumière est
indispensable aux plantules plus que la chaleur. Je double néanmoins
le châssis de "plastique bulle" les soirs où le ciel est
dégagé.
Je sème 7 graines de chaque variété et je garde au repiquage les
5 plus beaux plants. Je repique en godets carrés de 11 cm dans un
mélange de compost de consoude maison et de terreau en ajoutant
un peu de zéolithe (poudre de roche volcanique). Les gros godets
tiennent un peu de place mais ont l'avantage d'être bien nourrissant
pour des plants qui risquent d'attendre un peu trop.
A la plantation en pleine terre, les plants seront enterrés jusqu'aux
premières feuilles. Dans le trou, je dépose un peu de patentkali
(engrais potassique et magnésien) et un bon volume de compost, ainsi
qu'une poignée d'orties censée éviter les traitements nocifs. Deux
ou trois traitements à la bouillie bordelaise complètent la prévention.
En revanche, le fil de cuivre perçant la tige me paraît tout à fait
inefficace; je lui doit mon plus beau mildiou.
Ces vraies grosses tomates, mûries sur le pied, cueillies un soir
d'août, encore gorgées du soleil de la journée, ou ces petites tomates
cerise que l'on chipe en passant le long de l'allée, restent si
longtemps dans notre coeur ... et dans le palais.
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