Montlhéry, cité millénaire.
Aujourd'hui :
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Montlhéry le haut
(extrait en partie de "les amis de Montlhéry le Haut")
De Monsieur Jouanen, historien passionné de cette contrée,
à François Fort, nos anciens, ceux du "temps des cheveux blancs
de notre butte", en passant par Vasco ... à qui nous devons
les lignes qui suivent.
Le sous-sol de la vallée et celui de la plaine jusqu'aux rives
de l'Orge a été formé à l'ère tertiaire et, plus précisément à la
période oligocene étage stampien. Celui-ci se caractérise essentiellement
par la présence de grès (époque glaciaire) et de sable dit de "Fontainebleau"
recouvrant une couche de marne à "huîtres". Ces roches
s'élèvent sur les pentes de Montlhéry le Haut, à partir de la route
de Marcoussis et de la RN 20. Puis le sol monte rapidement jusqu'à
Nozay (altitude 163mètres). On trouve alors le limon dit "des
plateaux", constitué par des dépôts argilo-siliceux, fins et
compacts, foncés à la surface, de couleur plus claire dans la partie
profonde, et pouvant atteindre 5 ou 6 mètres d'épaisseur.
Cette formation géologique explique la présence de mares sur un
sous-sol imperméable (Mesnil-Forget) et la difficulté d'écoulement
des eaux pluviales pendant les saisons trop humides. Elle explique
aussi les problèmes techniques difficiles posés pour réaliser des
travaux d'assainissement.
Préhistoire Histoire
Chemins et Lieux-dits Faune
et flore
PREHISTOIRE
Cette terre fut habitée dès les temps préhistoriques. Les
restes de ces premiers âges se rencontrent dans le sol (pierres
taillées ou polies, poteries, etc ...). Nos pentes exposées au sud
convinrent aux premiers habitants qui trouvèrent là avec un climat
accueillant, les matériaux pour leur première industrie, une forêt
giboyeuse, les poissons de la Sallemouille et des mares, une vue
lointaine qui les protégeait des attaques surprises de leurs ennemis
et leur permettait une défense efficace.
Géologie Histoire
Chemins et Lieux-dits Faune
et flore
UN PEU D'HISTOIRE
Pendant des siècles, la vaste forêt d'Aqualina couvrait toute
la région. Elle était habitée par la tribu gauloise des Carnutes
dont la capitale était Chartres. Elle traça les premiers chemins,
commença le défrichement et la mise en culture. Il ne reste de cette
lointaine époque que des légendes et une colonne de temple païen
à Longpont.
Après l'invasion romaine, la région fut évangélisée par Saint-Yon.
Dès le VIIIème siècle, notre histoire se confond avec
celle de Montlhéry et l'on sait les événements
importants qui s'y déroulèrent.
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Sous les grands barons féodaux de Thibaut
File-Etoupe à Hugues de Crécy.
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Sous les rois de France de Louis VI à Louis
XVI qui maintinrent ici une puissante et riche prévôté.
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On ne peut ignorer les guerres, sièges, incendies
et pillages de la ville pendant la guerre de cent ans, les guerres
de religion, et la terrible bataille
du 16 juillet 1465 entre Louis XI et Charles le téméraire.
C'est une très longue histoire dont le récit ne rentre pas dans
le cadre de cet ouvrage.
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Cependant, Montlhéry le Haut, restait à l'écart du bourg et de
ses drames. En vérité, les lieux étaient peu habités et même isolés.
Les pentes exposées au midi, de la RN 20 jusqu'à Marcoussis étaient
coupées de mauvais chemins qui menaient aux champs
de vignes ... C'était là une richesse et même la renommée.
Les ceps bien alignés et amoureusement cultivés ont produit ici,
pendant des siècles, un vin qui se vendait jusque sur la place de
Paris. La profession de vigneron était alors très répandue. On la
trouve fréquemment dans les anciens registres de l'état-civil. Il
faut dire, que lorsque les années étaient peu ensoleillées, ce vin
très coloré et âpre était de qualité assez médiocre et ne serait
de nos jours que fort peu apprécié.
Cette culture restera très importante jusqu'à la fin du XIXème
siècle, où le phylloxéra détruisit le vignoble. Aujourd'hui encore,
quelques ceps produisent du vin pour la consommation personnelle
de plusieurs familles.
La vigne disparue, les pentes et hauteurs furent abandonnées à
la végétation sauvage et aux arbres qui se multiplièrent à leur
fantaisie. C'est dans cet état que Paul Fort
trouva les lieux lorsqu'il vint pour la première fois en 1920. Il
se garda bien de toucher à un environnement qui lui plaisait tant
et qu'il protégea de son mieux.
Lentement, jusqu'en 1940, puis plus rapidement à partir de 1960,
les constructions vont alors se multiplier, une voirie convenable
sera aménagée avec des canalisations d'eau potable et un réseau
électrique. Depuis quelques années, cette urbanisation est très
rapide et Montlhéry le Haut compte plus de 1000 habitants. (Note
du copiste : environ 2500 en 1996)
Géologie Préhistoire
Chemins et Lieux-dits Faune
et flore
CHEMINS ET LIEUX-DITS
Le nom de nos chemins et lieux-dits sent
bon le vieux terroir de la "DOULCE FRANCE". Ils ne sont
jamais le fait du hasard et s'expliquent toujours par une situation
géographique, historique, une particularité du sol ou un nom de
personne (antroponyme).
Géologie Préhistoire
Histoire Faune et flore
LA FAUNE ET LA FLORE
Notre région fut longtemps très giboyeuse et les rois de France
venaient y chasser. Si les loups ont disparu, avec bien d'autres
espèces, il nous reste encore (mais pour combien de temps encore
si nous ne les protégeons pas) quelques spécimens d'écureuils, renards,
lapins et lièvres et surtout des oiseaux. Avec sa couverture d'arbres,
Montlhéry le Haut est leur paradis et François Fort (entre autres)
leur grand ami et défenseur.
Quel concert ... dès le lever du jour. Faisans et perdrix (chasseurs
laissez les vivre !!!), moineaux querelleurs, merles élégants chanteurs
infatigables, mésanges gourmandes, rouges-gorges craintifs, pies
bavardes, sansonnets pillards, corneilles voyageuses, coucous voleurs,
pic-verts, etc ... tous participent à notre agrément et au charme
de notre environnement. Aussi, avons nous l'impérieux devoir de
les protéger et de les aider pendant la mauvaise saison.
Sur une vue aérienne, Montlhéry le Haut est une forêt. On y trouve
l'acacia, le bouleau, le chêne, l'orme, le châtaignier, le frêne,
etc ... Ces arbres sont notre ornement et notre sauvegarde et chacun
d'entre nous doit s'efforcer jalousement de les conserver.
Quant aux plantes de nos fossés, de nos bois, de nos terres incultes,
leur liste pourrait être bien longue. Elles aussi sont menacées
par les pesticides et autres produits chimiques et elles aussi doivent
être protégées.
Lierre et muguet, lamier blanc et ortie, orge des rats et violette,
pervenche et bouillon blanc, renouée et pâquerette, bleuet et coquelicot,
longues graminées et chélidoine, menthe et sauge, etc ... et combien
d'autres, éclatantes ou timides, modestes ou parfumées ... elles
méritent toutes nos soins attentifs.
Géologie Préhistoire
Histoire Chemins et
Lieux-dits
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