Montlhéry, cité millénaire.
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Montlhéry sous Henri IV, d'après Claude Chastillon (6)
Par Jeannine GAUGUÉ-BOURDU - Bulletin monumental 1981
Introduction
Historique
Commentaire ponctuel des gravures
Commentaires centrés sur la gravure
22
Commentaires centrés sur les gravures
jumelées
Problème des proportions
Conclusion
Références
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Problème des proportions
L'analyse critique des dessins de C. Chastillon a porté, jusqu'à
présent, sur des problèmes de localisation et d'orientation.
Cette analyse ne serait pas complète si l'on ne posait également
le problème du rendu des proportions, c'est à dire de la
valeur relative des volumes. Le diamètre de la tour est de 7m80,
celui de la grosse tour est de près de 10 mètres ; le rapport
des diamètres est donc quatre cinquièmes alors que sur la
gravure 22, il est à peu près d'un demi (fig.
2). L'explication de cette anomalie réside-t-elle dans l'habitude
de Chastillon de faire saillir ses repères comme on l'observe ici
? Cette habitude pourrait correspondre à une convention de l'époque
puisque nous l'observons chez son contemporain Joachim Duviert (39). Peut-on
élargir le problème en parlant de perspective hiérarchique
telle que la pratiquaient les peintres médiévaux ? Ou s'agit-il,
enfin, de perspective symbolique, le donjon marquant le pouvoir du roi
ou la puissance des seigneurs dont le château-fort est l'illustration
la plus frappante ?
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